Chapitre 1 :
Tyler
«… Je retire mon blouson, que je lui enfile à la hâte en couvrant sa poitrine. Néanmoins, je ne peux m’empêcher de m’attarder sur ses deux mamelons percés, que je rêverais de lécher et qui me font de l’œil.
– Tu prêtes ton blouson à une chaudasse, toi, maintenant ? me provoque-t-elle en lâchant un rire sans joie.
– Tu la fermes et tu me suis ! lui ordonné-je en lui attrapant le bras fermement.
– Aïe ! Mais tu me fais mal, couine-t-elle.
Je n’en ai rien à foutre. Je l’entraîne jusqu’à ma cabine, toujours à mon nom, sous les rires de Riley, ainsi que ceux de Will et de Damon, qui viennent d’arriver au club.
– Mais tu vas m’lâcher, oui ! Tu te prends pour qui, hein ? s’énerve-t-elle en me jetant mon blouson dans les mains. Je suis strip-teaseuse, donc il est plutôt logique que je me déshabille.
– Ouais ! D’ailleurs, félicitations ! craché-je d’un ton amer. Il y a autre chose que je dois savoir ?
– Ce que je fais ne te regarde plus depuis le jour où tu t’es barré, alors maintenant, fous-moi la paix ! hurle-t-elle. Tu débarques au bout de deux ans et tu oses me dicter ta loi ? Et puis quoi, encore ?
Elle me repousse, la mâchoire serrée, et je capitule. Je la laisse ressortir de la cabine sans rien dire. Il n’y a rien à dire. Elle ne m’appartient pas. June est le genre de femme qui n’appartient qu’à elle-même et qui suit ses propres règles. Le genre de femme indépendante qui fait ce qu’elle veut. Et elle a raison : je me suis barré et j’ai perdu le droit de lui interdire quoi que ce soit. Mais peu importe : je la veux et je l’aurai. Si je dois péter des dents pour lui faire comprendre que je ne veux pas qu’elle se donne à n’importe qui, alors soit, c’est ce que je ferai.
Lorsque je sors de ma cabine, elle est de nouveau en train d’onduler autour d’une barre, et je n’ai qu’une seule envie : arracher les yeux de toutes les bites qui sont en train de la reluquer.
Chapitre 2 :
June
«… Il réduit la distance entre nous. Ma respiration s’accélère lorsqu’il se penche à mon oreille en prenant l’une de mes mèches dans ses mains.
– C’est quoi, ta couleur naturelle ? murmure-t-il.
– Ça… c’est un secret. Je te l’ai déjà dit, il me semble. Et toi, comment tu t’es fait cette belle cicatrice ? l’aguiché-je en passant délicatement mon index dessus.
– J’suis né avec, dit-il d’un ton bourru.
– Tu me fais goûter ta queue après le service ?
J’ose encore plus le provoquer pour le faire sortir de ses gonds.
– Non !
Hein ?!
Comment ça, non ? Deux ans qu’il ne m’a pas vue et il refuse ma proposition indécente…
Il a une régulière ? Je ne lui plais plus ? Pourtant, je me rappelle qu’il était fou de mon corps… et de ma bouche. À trois reprises ! Mon Dieu ! À chaque fois que j’y repense, mes cuisses en tremblent et des papillons se logent dans mon ventre. Nous n’avons couché qu’une seule fois ensemble, mais bon sang… Personne avant lui ne m’avait fait jouir à ce point.
Mais je n’en oublie pas pour autant qu’il m’a trahie, alors, finalement, c’est mieux comme ça.
Qu’il aille au diable !
– Connard !
– Chieuse !
– Va te faire foutre et laisse-moi bosser !
Je lui tiens tête.
– Moi aussi ! Alors, tu sers tes commandes, et si on te met la main au cul, tu fermes ta gueule. J’aimerais finir cette soirée peinard.
– Si c’est ce que tu veux…
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