Extrait
:
Chapitre
1
:
«…
Je
découvre ma cousine adossée au mur du couloir, et visiblement
passionnée par quelque chose sur sa tablette.
— Je veux quelqu’un de doué, pas une fille intéressée.
— Ça tombe bien, on a trouvé quelqu’un. Et tu vas y mettre du tien cette fois-ci, tu n’as pas le choix.
Mon sourcil se lève et je plisse les yeux pour fixer Jane avec méfiance. Ça n’augure rien de bon et je sens l’arnaque arriver. Elle me tend de nouveau sa tablette, avec une page Internet ouverte sur une photo d’une jolie fille que je n’ai jamais vue avant. OK, elle est plutôt pas mal. De longs cheveux bruns, des yeux marron, une bouche pulpeuse et un joli sourire, elle pose devant une bibliothèque avec un air guilleret contagieux, mais ça ne m’avance en rien sur le rôle de cette fille concernant le film. Jane ne va quand même pas me coller une inconnue en partenaire ?
— Oui, et ? C’est qui ?
— La fille qui va vivre chez toi cette semaine pour passer l’audition de mercredi…»
— Je veux quelqu’un de doué, pas une fille intéressée.
— Ça tombe bien, on a trouvé quelqu’un. Et tu vas y mettre du tien cette fois-ci, tu n’as pas le choix.
Mon sourcil se lève et je plisse les yeux pour fixer Jane avec méfiance. Ça n’augure rien de bon et je sens l’arnaque arriver. Elle me tend de nouveau sa tablette, avec une page Internet ouverte sur une photo d’une jolie fille que je n’ai jamais vue avant. OK, elle est plutôt pas mal. De longs cheveux bruns, des yeux marron, une bouche pulpeuse et un joli sourire, elle pose devant une bibliothèque avec un air guilleret contagieux, mais ça ne m’avance en rien sur le rôle de cette fille concernant le film. Jane ne va quand même pas me coller une inconnue en partenaire ?
— Oui, et ? C’est qui ?
— La fille qui va vivre chez toi cette semaine pour passer l’audition de mercredi…»
Chapitre
3
:
«…
Elle est pas chiée, elle ! Allongée en plein milieu de mon
lit, Viral est habillée d’un short et d’un débardeur.
— Je peux savoir ce que tu fous dans ma piaule ? T’as rien à foutre ici.
— C’est donc ta façon d’aborder les gens ? En leur disant où ils ne doivent pas être.
Sa voix est devenue légèrement rauque à cause de la fatigue, et je la dévisage ouvertement. Cette fille arrive à me perdre d’une façon étrange. Quand elle ouvre la bouche, je ne sais pas si j’ai envie de rire, de la museler ou de l’applaudir pour ses reparties. C’est normal de ressentir ça ? Je ne crois pas. Je vais finir par choisir l’option muselière. Elle se retourne sur le lit, relevant légèrement son haut sur son ventre, et mes yeux tombent sur sa peau découverte, je suis dans la merde.
— Ouais, quand les gens en question se permettent de faire comme chez eux dans ma baraque.
— Je peux savoir ce que tu fous dans ma piaule ? T’as rien à foutre ici.
— C’est donc ta façon d’aborder les gens ? En leur disant où ils ne doivent pas être.
Sa voix est devenue légèrement rauque à cause de la fatigue, et je la dévisage ouvertement. Cette fille arrive à me perdre d’une façon étrange. Quand elle ouvre la bouche, je ne sais pas si j’ai envie de rire, de la museler ou de l’applaudir pour ses reparties. C’est normal de ressentir ça ? Je ne crois pas. Je vais finir par choisir l’option muselière. Elle se retourne sur le lit, relevant légèrement son haut sur son ventre, et mes yeux tombent sur sa peau découverte, je suis dans la merde.
— Ouais, quand les gens en question se permettent de faire comme chez eux dans ma baraque.
Elle
se relève sur les coudes, son débardeur moulant ne laissant pas
beaucoup place à l’imagination, un sourcil levé et les yeux
mi-clos mais moqueurs. Elle m’énerve. Même quand elle ne fait
rien, elle me gonfle presque autant qu’elle m’attire.
— Figure-toi que ton chien a dû malencontreusement dormir sur mon lit, alors j’ai pris mes aises ailleurs. Tu ne l’avais pas remarqué, peut-être ?
Elle paraît de plus en plus réveillée, mais surtout elle n’est pas dupe. Elle a très bien compris ce que j’avais fait et n’a pas l’air en colère, juste amusée et un brin agacée. C’est compréhensible même si j’aimerais la voir sortir de ses gonds
.— Mince alors. Je suis désolé, mon ange.
Elle plisse les yeux devant ce surnom et je jubile intérieurement.
— Donc je vais dormir ici tant que tu me confonds avec ton chien. Ton manager m’a dit que j’étais obligée de rester ici, alors je ne compte pas me laisser marcher dessus. On est dans la même galère. Moi aussi, je dois te supporter, monsieur Bougon !…»
— Figure-toi que ton chien a dû malencontreusement dormir sur mon lit, alors j’ai pris mes aises ailleurs. Tu ne l’avais pas remarqué, peut-être ?
Elle paraît de plus en plus réveillée, mais surtout elle n’est pas dupe. Elle a très bien compris ce que j’avais fait et n’a pas l’air en colère, juste amusée et un brin agacée. C’est compréhensible même si j’aimerais la voir sortir de ses gonds
.— Mince alors. Je suis désolé, mon ange.
Elle plisse les yeux devant ce surnom et je jubile intérieurement.
— Donc je vais dormir ici tant que tu me confonds avec ton chien. Ton manager m’a dit que j’étais obligée de rester ici, alors je ne compte pas me laisser marcher dessus. On est dans la même galère. Moi aussi, je dois te supporter, monsieur Bougon !…»
Avis
de Lili :
Une
premier roman que nous offre Eugénie Dielens, une couverture
attrayante avec un résumé intrigant. Une belle découverte...
Lowen
a décroché un premier rôle dans une comédie romantique, et
l’actrice choisie pour être sa complice va vivre chez lui avant de
passer une audition. Lowen est contre, mais il n’a pas le choix
car il a fait fuir toutes les actrices potentielles.
Bien
décidé à
rester le seul maître de ces
lieux, il va tout faire pour la faire fuir d’elle-même. Il pense
que sa
future
partenaire
est une simple groupie voulant devenir célèbre, une
princesse intello, il ne va pas être déçu...
Lowen
Spencer
est
un acteur décrit comme odieux et fourbe. Il
a peur d’être abandonner,
reste de son enfance. Sa seule famille proche est sa cousine Jane,
qui
est
aussi son agent et
son mari, et meilleur ami Miles.
Il peut être franc,
direct, têtu
et impulsif.
Viral,
Vicky
Dunaway
est une
jeune femme et
fille d’un politicien. Elle ne s’entend plus avec son père,
depuis qu’elle a appris des secrets de son passé. Elle est
déterminée,
audacieuse, indépendante
et battante.
La
narration est à la première personne, le point de
vue est
celui de
Lowen.
En
temps normal, j’apprécie la double narration, et pourtant dans ce
roman j’ai
apprécié de
n’avoir que celui du personnage masculin.
L’intrigue
est menée avec simplicité et addiction, elle est très prenante. Le
jeu du «qui châtie bien, aime bien» commence. Lowen enchaîne les
plans pour faire partir Viral, qui ne cesse de lui tenir tête, lui
faire perdre ses mots, une première pour lui. Viral est loin d’être
la femme qu’il pensait, elle l’agace, l’énerve et pourtant ses
sentiments évoluent...
La
plume est fluide
et très facile à lire, seule la
deuxième partie de la négation manquante est parfois troublante,
mais cela relate les pensées de Lowen donc sa façon de parler.
L’auteure a collé son écriture à son personnage,
enfin
je pense.
L’humour
est une pépite, voire une tuerie, vous
allez sourire.
Les
rebondissements et les révélations sont accrocheurs et accaparants.
Le
rythme est
addictif
et varie suivant les émotions et les péripéties du duo.
Les
émotions
sont intenses
et très diversifiées. Entre
les
disputes,
les
réconciliations
et les
taquineries,
Lowen et Viral se rapprochent.
Ils
se cherchent verbalement mais aussi sexuellement. Entre
la
jalousie, la colère, la joie, la
tristesse,
leurs
barrières tombent petit à petit et leurs émotions émergent. Nos
deux protagonistes sont attachants et adorables, vous
allez les aimer.
Les
relations intimes sont belles et sensuelles, tout en restant sages.
Deux
êtres se ressemblant sur différents points, une comédie romantique
grandiose avec un soupçon de suspense, de secret et de révélation.
La plume est accaparante entre l’humour, les émotions et les
idées, c’est époustouflant. Un premier roman réussi dans son
ensemble avec des protagonistes merveilleux, c’est complet et
addictif. À découvrir absolument !
Je
remercie les Éditions
Addictives pour
cette lecture !
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