Black Devils tome 2 Et si tu me pardonnais ? de Pierrette & Aurélie Lavallée
Résumé
:
Dès
qu’Antek croise le regard de la jolie Mélora Haymes, il sait qu’il
fera d’elle sa Régulière.
Cependant,
tout ne se passe pas comme prévu. Les Mascàras Negra, une bande
rivale aux Blacks Devils, débarquent à Belford Price et sont bien
décidés à s’emparer du pouvoir. Tigrane veut, quant à lui,
protéger les habitants et garder le contrôle de sa ville, même si,
pour cela, il doit prendre des décisions lourdes de conséquences
sur la relation qu’entretiennent son frère Biker et la jolie
infirmière.
Antek
se retrouve alors face à un choix difficile: sa loyauté envers les
Blacks Devils ou l’amour qu’il porte à Mélora…
Format : Format
epub (4,9
Mo
–
288
pages)
Extrait
:
Chapitre
1 :
Antek
«…
Le poing de Favio vient s’enfoncer
dans mon estomac et j’ai envie de hurler, mais je me contente de
rester stoïque. Il ne faut jamais montrer le moindre signe de
faiblesse à son ennemi. Je sais de quoi je parle.
— C’est tout ce que tu es capable de faire ? le défié-je.
— Je veux que tu te tiennes à l’écart de ma femme ! hurle-t-il alors.
Intérieurement, je me crispe. Je n’ignore pas à qui il fait allusion... Mélora, mais il est hors de question que je tombe dans un piège si grossier, aussi, je me concentre pour ne lui montrer aucune réaction.
— Putain, tu t’es marié, mon pote ? m’écrié-je. Félicitations ! Je présume que mon invitation s’est perdue.
— Ne joue pas au plus malin avec moi, Culero, tu as parfaitement pigé que je te parle de la jolie enfermera.
— Je ne comprends pas ta langue, connard ! énoncé-je froidement.
Il sait que je lui mens. Il m’a insulté, attise ma rage en m’agitant sa « relation » avec Mélora. Il a conscience qu’elle m’intéresse, qu’elle me fait bander. Et, en effet, les mots qu’il prononce ensuite me donnent envie de me débattre, de lui sauter à la gorge.
— Mélora Hayme sera à moi ! Ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’elle accepte de devenir ma Régulière.
— Elle est trop bien pour un imbécile dans ton genre ! explosé-je.
Il rejette sa tête en arrière et éclate de rire. J’ai conscience de lui avoir donné du grain à moudre, mais je ne supporte plus ses sous-entendus.
— Franchement, tu crois vraiment que tu serais un meilleur... candidat ? se gausse-t-il.
Je ne réponds pas, me débats cette fois en tirant sur mes chaînes. J’essaie de me libérer, mais je suis attaché bien trop solidement et la seule chose que je parviens à faire, c’est me blesser les poignets.
— Je sais qui tu es, Antek Fachard, je connais tout de toi. Ton enfance privilégiée, tes notes excellentes au collège, au lycée…
Il remarque que je me suis figé et que je le dévisage,... »
— C’est tout ce que tu es capable de faire ? le défié-je.
— Je veux que tu te tiennes à l’écart de ma femme ! hurle-t-il alors.
Intérieurement, je me crispe. Je n’ignore pas à qui il fait allusion... Mélora, mais il est hors de question que je tombe dans un piège si grossier, aussi, je me concentre pour ne lui montrer aucune réaction.
— Putain, tu t’es marié, mon pote ? m’écrié-je. Félicitations ! Je présume que mon invitation s’est perdue.
— Ne joue pas au plus malin avec moi, Culero, tu as parfaitement pigé que je te parle de la jolie enfermera.
— Je ne comprends pas ta langue, connard ! énoncé-je froidement.
Il sait que je lui mens. Il m’a insulté, attise ma rage en m’agitant sa « relation » avec Mélora. Il a conscience qu’elle m’intéresse, qu’elle me fait bander. Et, en effet, les mots qu’il prononce ensuite me donnent envie de me débattre, de lui sauter à la gorge.
— Mélora Hayme sera à moi ! Ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’elle accepte de devenir ma Régulière.
— Elle est trop bien pour un imbécile dans ton genre ! explosé-je.
Il rejette sa tête en arrière et éclate de rire. J’ai conscience de lui avoir donné du grain à moudre, mais je ne supporte plus ses sous-entendus.
— Franchement, tu crois vraiment que tu serais un meilleur... candidat ? se gausse-t-il.
Je ne réponds pas, me débats cette fois en tirant sur mes chaînes. J’essaie de me libérer, mais je suis attaché bien trop solidement et la seule chose que je parviens à faire, c’est me blesser les poignets.
— Je sais qui tu es, Antek Fachard, je connais tout de toi. Ton enfance privilégiée, tes notes excellentes au collège, au lycée…
Il remarque que je me suis figé et que je le dévisage,... »
Chapitre 2 :
Mélora
«…
Je m’apprête à le suivre, le
cœur sombrant dans ma poitrine, lorsque je remarque une porte qu’il
n’a pas ouverte pour me montrer ce qui se trouve de l’autre
côté.
— Il y a quoi derrière ? m’enquiers-je en
fronçant les sourcils.
—
Rien qui ne t’intéresse. Maintenant, rejoins-moi !
Un
muscle bat sur ma mâchoire et pour lui prouver que je ne suis pas
son jouet et qu’il n’a pas d’ordre à me donner, je baisse la
poignée et pousse le battant.
La première chose que je
remarque, c’est l’odeur du sang qui me prend à la gorge. La
seule lumière qui passe à l’intérieur, c’est celle du couloir
qui pénètre dans la geôle. Je manque défaillir lorsque mes yeux
se posent sur un corps maintenu debout grâce à des chaînes pendant
du mur.
Il n’y a pas le moindre centimètre de peau qui a
été épargné et j’espère de tout mon cœur que le type soit
mort, car dans le cas contraire, il doit souffrir le martyre.
Malheureusement, un gémissement de douleur me détrompe aussitôt.
Sans m’en rendre compte, je pénètre dans la pièce, les jambes
flageolantes, mais avec un seul but en tête : aider le
prisonnier.
Il a dû percevoir le bruit de mes pas, ou celui
de la porte lorsque je l’ai poussée, car l’homme ouvre
difficilement les yeux et me fixe, ses prunelles embrumées par la
douleur. J’émets un petit cri de surprise. L’individu attaché
dans cette cave et qui a été, de toute évidence, passé à tabac
est nul autre qu’Antek, l’un des Black Devils.
Un
hurlement de douleur s’échappe de mes lèvres lorsqu’une main se
referme brusquement sur mon bras, me broyant la chair.
—
Espèce de petite garce, sale fouineuse de merde ! me
crache Favio.Je secoue la tête, ne parvenant pas à détacher mon regard d’Antek ; si bien que je ne réalise pas pourquoi Favio a mis autant de temps à me rejoindre…
—
Qu’est-ce que tu as fait, espèce de monstre ? murmuré-je,
les larmes aux yeux.
—
Rien qui t’regarde ! crie-t-il de nouveau.
Il me
traîne hors de cette antichambre de l’enfer tandis qu’Antek qui
m’a reconnue rugit mon prénom d’une voix rauque d’avoir
certainement hurlé de douleur. C’en est trop pour moi. Je me sens
envahie par les ténèbres et je les accueille avec grand plaisir.
Peut-être que je vais me réveiller et apprendre qu’il s’agissait
d’un horrible cauchemar. Toutefois, avant que je ne m’évanouisse,
j’entends la voix de Favio.
—
Prends deux Màscara avec toi, il faut se débarrasser de lui.
— …— Abandonnez-le dans le canyon de Bergyer City et laissez-le pourrir sur place ! »
Avis
de Lili :
Attention
si
vous n’avez pas lu le tome
précédent,
cette
chronique
peut contenir des SPOILER !!!
Un
gang
de bikers, les Black Devils, Tig, Antek,
Drees,
Marco,
Lokan, Medric, Jaron,
Kyrill,…
ils sont dangereux, exercent dans les drogues, sexe, armes,
pornographie,…
La
fin du
premier tome nous
avait
laissé
dans le suspense, le tueur de Brebis sévit toujours et un Black
Devils est porté disparu...
Tig
a envoyé Antek faire de la reconnaissance sur le territoire des
Mexicains, les Máscara Negra.
Il se fait surprendre, et à partir delà commence son calvaire.
Depuis
un moment, Favio le Vise-président des Màscara Negra considère
Mélora comme sa fiancée, elle est devenue son obsession. Elle fait
tout pour essayer de fuir, mais depuis peu il la tient avec Louis.
Elle est obligée de le suivre dans leur club-house.
Quinze
jour qu’Anek a disparu, Tig et ses hommes cherchent une solution
pour le retrouver. Lorsqu’Aimée reçoit un message de Mélora, où
elle situe Antek laissé pour mort.
Antek
Fachard, 25 ans est un ancien militaire. Il a perdu son petit frère
en mission. Il a eu une enfance privilégiée, mais depuis la perte
de Tyler, sa famille s’est les Devils. Il est calme, fort,
tendre,...
Mélora
Hayme, 25 ans est infirmière. À la mort de sa sœur, elle a
obtenu la garde de son neveu Louis. Elle a du caractère et un sacré
répondant, j’adore. Elle sait aussi se taire quand il le
faut et devenir soumise, très intelligente et indépendante.
La
narration est à la première personne,
le
point de vue varie
entre
Antek, Mélora et Tig.
Ravie
d’avoir le point de vue de Tig, une longévité de son histoire,
j’adore.
L’intrigue
est bien menée et encore multiple, même si celle des brebis
disparues est très en retrait. Maintenant que Mélora est au côté
d’Antek, même sous la contrainte de Tig, il n’est pas prêt à
la laisser partir. Mélora a peur de ses sentiments, du mode de vie
des bikers, de son avenir… Tig doit faire des choix pour le club,
ils ne sont pas toujours en accord avec l’homme qu'il est et veut être.
La
plume est fluide et plaisante. Ce tome est plus léger que le
premier, mais reste intense au niveau des péripéties et des
sentiments. Quelques flashs-back nous narrent le passé d'Antek et celui de Mélora. L’humour
dans les réparties des femmes face aux dures et forts bikers est
agréable. Le rythme est soutenu, mais reste plus sage que le premier
tome.
Les
émotions sont excellentes. Mélora veut protéger Louis, elle est
prête à tout, même à se soumettre à Favio. Elle a peur de ses
sentiments envers Antek, de sa vie de biker. Antek lui est fou de
Mélora, et pour l’avoir à ses côté, il est prêt à tout… Les
relations intimes sont sensuelles, sages et peu nombreuses.
Loyauté,
Amour, Fraternité,... confiance, dissimulation. Une histoire d’amour
profonde et sincère dans un monde de brutes et de domination. La
plume est excellente, les péripéties addictives, un ensemble accaparant. Encore une belle lecture, légèrement en-dessous du
premier, mais captivant jusqu'à la dernière ligne.
Ce
second tome nous laisse encore dans le suspense du meurtrier des
brebis… vivement la suite !
Encore
un grand merci à Aurélie
et à la maison d'Éditions
Sharon Kéna
pour
ce service presse.
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