Illusion de Winter Renshaw
Résumé
:
L’illusion
était presque parfaite. Et si elle devenait réalité ?
Colérique,
vaniteux, arrogant. Hudson Rutherford est certes sexy, mais c’est
vraiment un patron exécrable. Maribel estmême carrément sur le
point de présenter sa démission, elle ne peut tout simplement plus
le supporter. Et la réciproque semble vraie...
C’est dire si Maribel tombe de haut lorsqu'il lui propose... de l'épouser. Enfin, plutôt de faire semblant d’être sa fiancée pour lui permettre d'échapper au mariage arrangé par sa riche famille.
Le prix de cette comédie romantique ? Trois millions de dollars. Pour cette somme, Maribel est tout à fait prête à ravaler sa fierté ! Seulement, la jeune femme a dissimulé à son boss un léger détail qui pourrait mettre en péril leur arrangement. Et on ne joue pas impunément avec les sentiments…
C’est dire si Maribel tombe de haut lorsqu'il lui propose... de l'épouser. Enfin, plutôt de faire semblant d’être sa fiancée pour lui permettre d'échapper au mariage arrangé par sa riche famille.
Le prix de cette comédie romantique ? Trois millions de dollars. Pour cette somme, Maribel est tout à fait prête à ravaler sa fierté ! Seulement, la jeune femme a dissimulé à son boss un léger détail qui pourrait mettre en péril leur arrangement. Et on ne joue pas impunément avec les sentiments…
Format : Format Kindle ( 563 KB - 254 pages)
Éditeur : City
Edition (28 février 2018)
Collection :
Eden
Extrait
:
Chapitre 1:
Marie :
« Je
suis sa troisième assistante cette année, et on n’est qu’en
mai. Ce n’est pas pour rien que personne ne peut supporter de
travailler pour lui plus d’un mois ou deux, et il serait temps que
quelqu’un lui en explique la raison.
Autant que ce soit moi.
M’éclaircissant la gorge, je fais une nouvelle tentative.
Hudson,
Vous êtes grossier, sans aucun égard pour les autres, et je ne souhaite plus travailler pour vous. Vous croyez que le monde tourne autour de votre personne. Votre fortune colossale me dégoûte, tout comme ce Rolodex secret de numéros de téléphone féminins que vous cachez dans le troisième tiroir à gauche de votre bureau. Votre beauté disparaît derrière votre vanité et votre arrogance, et votre gentillesse, j’en suis convaincue, est inexistante. Vous traitez vos employés comme des larbins, et vous êtes le plus hypocrite enfoiré que j’aie jamais connu.
Je travaille pour vous soixante heures par semaine sans même un merci, une augmentation ou un bilan de performances élogieux. J’en ai assez de faire vos courses ingrates, et je n’ai pas passé quatre années à l’université pour faire des photocopies et du café.
Je n’ai pas signé pour ça.
Autant que ce soit moi.
M’éclaircissant la gorge, je fais une nouvelle tentative.
Hudson,
Vous êtes grossier, sans aucun égard pour les autres, et je ne souhaite plus travailler pour vous. Vous croyez que le monde tourne autour de votre personne. Votre fortune colossale me dégoûte, tout comme ce Rolodex secret de numéros de téléphone féminins que vous cachez dans le troisième tiroir à gauche de votre bureau. Votre beauté disparaît derrière votre vanité et votre arrogance, et votre gentillesse, j’en suis convaincue, est inexistante. Vous traitez vos employés comme des larbins, et vous êtes le plus hypocrite enfoiré que j’aie jamais connu.
Je travaille pour vous soixante heures par semaine sans même un merci, une augmentation ou un bilan de performances élogieux. J’en ai assez de faire vos courses ingrates, et je n’ai pas passé quatre années à l’université pour faire des photocopies et du café.
Je n’ai pas signé pour ça.
Vous
m’avez menti.
Sans affection ni gratitude aucune,
Mari
Je froisse aussi celle-ci en soupirant. Je crois que mon message s’est perdu parmi cette vomissure de mots vindicatifs, et je ne veux surtout pas passer pour vulgaire.
Écœurée, ça oui.
Fatiguée.
Sous-utilisée, sous-payée et accablée de travail.
Mais vulgaire, non.
…»
Sans affection ni gratitude aucune,
Mari
Je froisse aussi celle-ci en soupirant. Je crois que mon message s’est perdu parmi cette vomissure de mots vindicatifs, et je ne veux surtout pas passer pour vulgaire.
Écœurée, ça oui.
Fatiguée.
Sous-utilisée, sous-payée et accablée de travail.
Mais vulgaire, non.
…»
Chapitre 2 :
Hudson :
« Mari
s’assoit à un îlot de fortune à peine assez grand pour
accueillir deux petits tabourets de bar, enroule ses nouilles sur sa
fourchette, souffle dessus de ses lèvres rouges et pulpeuses avant
d’en prendre une bouchée.
— Très bien, dis-je avec un petit rire. D’accord. Je suis là parce que je veux que vous m’épousiez.
Elle se met à tousser et couvre sa bouche de sa main. Je m’approche d’elle et pose ma main au creux de ses reins.
— Ça va ?
Elle opine et cherche à retrouver son souffle. Elle s’empare d’une serviette pour s’essuyer la bouche, puis la froisse dans sa main.
— Vous vous prenez pour qui ! finit-elle par répondre. Jamais je ne vous épouserai.
— Que je vous explique...»
— Très bien, dis-je avec un petit rire. D’accord. Je suis là parce que je veux que vous m’épousiez.
Elle se met à tousser et couvre sa bouche de sa main. Je m’approche d’elle et pose ma main au creux de ses reins.
— Ça va ?
Elle opine et cherche à retrouver son souffle. Elle s’empare d’une serviette pour s’essuyer la bouche, puis la froisse dans sa main.
— Vous vous prenez pour qui ! finit-elle par répondre. Jamais je ne vous épouserai.
— Que je vous explique...»
Avis
de Lili :
Nouveau roman sur le mariage arrangé.
La romance est très plaisante, de l’humour et de l’émotion. Une
lecture très agréable.
Après deux mois chez Rutherford
Architecture, Maribel a décidé de démissionner de son poste
d’assistante à cause du caractère exécrable de son boss. Son
patron lui propose trois millions de dollars pour l’engager pour un
nouveau job, sans réellement savoir le pourquoi de cette demande,
elle s’en va. Et pourtant cet argent, elle en aurait royalement
besoin.
Hudson ne peut laisser partir Maribel,
il a besoin d’elle car elle le déteste ce qui fait d’elle la
femme parfaite pour ce boulot. Il a besoin d’une fiancée pendant
trois mois, durant la saison des mariages et le mois en famille, pour
la moitié de la somme. Pour la seconde moitié, Mari doit l’épouser
légalement, jusqu’à ce que la fiancée imposée par sa famille se
marie.
Maribel Collins, 25 ans, est diplômée
en Business Analytics et marketing Internationale, et pourtant elle
se retrouve à faire le café et le larbin de son boss. C’est une
femme naturelle et rafraîchissante, en rien matérialiste. Elle vit
au jour le jour, très directe et ce qui peut lui jouait des tours.
Hudson Rutherford, 29 ans est
architecte, très maniaque et aimant le contrôle. Il sait cacher son
jeu, seul ressort son côté arrogant, froid et grossier. Cet homme
n’a eu qu’une seule relation à l’université, il n’est pas
câlin, ni tactile, mais il apprend très vite au côté de Maribel.
C’est surtout qu’elle voit à travers son amure, celle qu’il
s’est construite depuis petit, face à l’abandon de ses parents
et à son cœur brisé.
La narration est du point de vue de
Maribel et Hudson. Les chapitres sont introduits par un titre tout à
fait porteur, et le prénom du narrateur. Un problème s’installe
dans la syntaxe ou la présentation du texte entre deux
passages, c’est très troublant. Pour exemple de ce changement
brutal, nous passons d’un discours dans la cuisine à une scène de
marché sans changement de paragraphe ou de saut de ligne. Aucune marque pour le changement de décor, c’est très abrupt et déstabilisant à la lecture.
À par ce détail, la plume est
fluide, très facile à lire. L’humour est magnifique et
rafraîchissant. Les émotions sont magiques, colère, joie,
tristesse,… ainsi que les sentiments très profonds.
L’intrigue ressemble au départ à
du déjà-vu, mais au fur et à mesure des pages c’est jouissif et
addictif. Le lecteur est emporté par ces deux personnalités et leur
histoire. Les pages filent à une vitesse, c’est presque une
frustration de fermer ce roman, nous en redemandons.
Les personnages sont attachants. Leur
confiance s’installe petit à petit, leur complicité s’agrandit
et les sentiments plus profonds. C’est Hudson qui a tout orchestré,
et pourtant, on les sent très complice dans leur secret, eux contre
le reste du monde. Et ils cachent encore bien leurs jeux, jusqu’au tout
dernier rebondissement. L'auteure pousse leur histoire vers un vrai aboutissement, une magnifique fin et les derniers mots magiques.
Une romance plaisante, agréable et
bien sympathique. Ces deux jeunes gens sont attirants avec de belles
personnalités. Une lecture sans prise de tête, de la tendresse, de
la frustration, et de l’émotion, un ensemble addictif et charmant.
Encore un grand merci à Marilyne et à la maison d'édition City, Collection-Eden pour ce service presse.
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