Le jour – ou plutôt la nuit – où Chris rencontre Kate, ça ne se passe pas vraiment dans les règles de l’art. Lui a beaucoup trop bu et s’est trompé de tente, et elle, furieuse, le menace carrément. Chris n’est pourtant pas vraiment le genre de mec à qui on cherche des emmerdes. D’ailleurs, lui et son mode de vie de bad boy représentent tout ce que Kate tente d’éviter : les problèmes, elle en a déjà assez avec la mort de sa mère et la responsabilité de sa petite sœur sur les bras. Mais c’est compter sans l’étrange attirance qu’ils ont immédiatement l’un pour l’autre, presque à leur corps défendant...
Format : Format Kindle
Taille du fichier : 2141 KB
Éditeur : Milady Littérature
Extrait :
Chris :
"- KAATEE ! hurle une voix fluette complètement terrorisée, hystérique même.
J’ouvre aussitôt les yeux et me fige. J’ai trop bu pour que mon cerveau arrive à évaluer la situation dans l’immédiat. Je ne suis sûr que d’une chose : Jo ne gueule pas de cette façon, donc, ce n’est pas Jo dans cette tente merdique.
Si c’est pas Jo, putain… mais c’est qui ? !"
*****
"- J’en discuterai avec ta frangine, mais elle doit probablement s’en vouloir à mort, alors je ne crois pas qu’elle dira non. Passe-moi ton portable.
Kate me lance un regard suspicieux.
- Pourquoi faire ?
- Pour te le voler.
- Ah, ah, ah. T’as plutôt la tête du gars qui se sert directement dans le camion, que celui qui demande au proprio."
Kate :
"- Serial queutard, je plaisante en chuchotant.
Je me fige en sentant son haleine tiède sur mon oreille :
- Ouais, souffle-t-il. Et je suis doué, Katherina.
- Tu m’en diras tant.
Il se tient juste derrière moi, légèrement sur ma gauche car il porte l’un de mes deux cartons.
- Tu veux que je te le prouve ? insiste-t-il".
****
"- Je pense que ça fera l’affaire, marché conclu.
- En réalité, t’es un mec sympa, tu le caches juste trop bien ! je tente avec humour.
Son sourire s’efface dans la seconde.
- Putain, non. Ne va surtout pas imaginer ça. C’est juste que…
- … que… ?
- Que…, répète-t-il machinalement, sans savoir visiblement comment il souhaite finir sa phrase, toute sa superbe envolée. Bref, tu peux ranger le bordel, comme convenu, ouais.
Et il s’enfuit soudainement de la pièce comme si le père Stefan lui avait, à lui aussi, suggéré de passer par la case confession.
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