Un passé à effacer d' Aurélie et Pierrette Lavallée
Résumé
:
Chiara
Santiagani est la fille d’un des plus grands mafieux du pays et
ferait n’importe quoi pour sa sœur Carmen. À l’origine d’un
drame survenu pendant son enfance qui a brisé le cœur de cette
dernière, elle est prête à tout pour recouvrer l’amour et la
confiance de son aînée.
Aussi
lorsque Carmen la met au défi de se rendre au Démon’s, afin de se
mettre un peu en danger, Chiara accepte sans savoir ce qui l’attend.
Elle va bientôt se retrouver entre les mains de Vennie Verratti, le
tueur à gages officiel du clan Bullare. À sa tête : Maria, la
seule femme mafieuse... et ennemie de longue date des Santiagani.
Vennie
est un homme sans foi ni loi qui n’a qu’un but dans la vie :
faire payer le passage à tabac et la mise à mort dont il a été
victime une dizaine d’années plus tôt.
S’il
est vite troublé par la jeune et douce Chiara, il n’en reste pas
moins un tueur, un mafieux et dans ce monde, il n’y a pas de place
pour les sentiments.
Seulement
pour le sang, les larmes... la vengeance.
Format : Format
epub ( 1974
KB
-
306
pages)
Éditeur :
Sharon
Kéna Éditions ( 15
janvier
2018)
Collection : Dark Romance
Extrait
:
Chapitre
:1
Venceslao
«…Puis
elle m’ignore, reportant son attention sur la piste de dance, comme
si je ne vaux pas plus qu’un cloporte à ses yeux. Furieux, je
détends la jambe et percute violemment la sienne. Elle sursaute et
me dévisage en secouant la tête.
– Il y a un problème ? s’enquiert-elle.
– J’ai horreur qu’on me snobe.
– Et moi je n’aime pas les pique-assiettes, donc nous sommes deux à être dérangés, persifle-t-elle.
– Rien que ça ? grondé-je. Un pique-assiette ? Et si je te dis que cet endroit m’appartient ?
– Je te conseillerais alors de demander à ton DJ de passer de la meilleure musique, parce que la techno, c’est d’un ringard. Mais bon, vu ton âge, je comprends tout à fait que tu ne sois pas au courant de l’évolution artistique de ces dernières années.
Bon sang, je vais me la faire ! Pour qui se prend-elle, cette petite garce ? Moi qui pensais qu’elle était toujours cette gamine effrayée, je me rends compte que je l’ai légèrement sous-estimée.
– Comme ça, tu me trouves trop… âgé ? grincé-je en me penchant vers elle.
– C’est exact ! insiste-t-elle. Tu as quoi ? Trente ? Trente-cinq ans ? Tu es out, mon pauvre vieux !
Je dois me retenir pour ne pas l’attraper par le bras, l’emmener dans mon bureau et lui montrer ce que l’ancien est capable de lui fourrer dans la chatte.
– Vingt-huit, la corrigé-je, les mâchoires crispées. Et tu aurais un minimum d’expérience avec les hommes, tu saurais que j’ai l’âge idéal pour satisfaire une gamine dans ton genre. Avec un gars de mon âge, aucun problème d’éjaculation précoce, puisqu’au fil des ans, j’ai pu améliorer mon endurance. De plus, avec mon savoir-faire, c’est orgasme garanti pour chaque fille qui passe dans mes bras, ensuite…
– Ensuite, m’interrompt-elle, tu es tellement présomptueux, que tu ne t’es même pas dit que je n’étais pas intéressée, que ta technique de drague à deux balles fonctionne peut-être avec les cougars ou les blondes, mais pas avec les filles ayant un minimum d’intelligence. Laisse-moi donc être claire et précise afin que les informations pénètrent bien dans ton cerveau de primate. Moi… pas branchée plan cul ! Toi, pas à mon goût ! O.K., c’est imprimé ou il faut que je te le chante en plus ?
C’est bon, là, c’en est trop ! Je me lève d’un bond, contourne la table, l’attrape par le bras et l’oblige à en faire de même. Avant qu’elle ne soit revenue de sa surprise, je la tracte en direction de l’arrière-salle, là où se trouve mon bureau. Je pousse la porte, la propulse à l’intérieur et verrouille le battant avant d’en retirer la clé
– Il y a un problème ? s’enquiert-elle.
– J’ai horreur qu’on me snobe.
– Et moi je n’aime pas les pique-assiettes, donc nous sommes deux à être dérangés, persifle-t-elle.
– Rien que ça ? grondé-je. Un pique-assiette ? Et si je te dis que cet endroit m’appartient ?
– Je te conseillerais alors de demander à ton DJ de passer de la meilleure musique, parce que la techno, c’est d’un ringard. Mais bon, vu ton âge, je comprends tout à fait que tu ne sois pas au courant de l’évolution artistique de ces dernières années.
Bon sang, je vais me la faire ! Pour qui se prend-elle, cette petite garce ? Moi qui pensais qu’elle était toujours cette gamine effrayée, je me rends compte que je l’ai légèrement sous-estimée.
– Comme ça, tu me trouves trop… âgé ? grincé-je en me penchant vers elle.
– C’est exact ! insiste-t-elle. Tu as quoi ? Trente ? Trente-cinq ans ? Tu es out, mon pauvre vieux !
Je dois me retenir pour ne pas l’attraper par le bras, l’emmener dans mon bureau et lui montrer ce que l’ancien est capable de lui fourrer dans la chatte.
– Vingt-huit, la corrigé-je, les mâchoires crispées. Et tu aurais un minimum d’expérience avec les hommes, tu saurais que j’ai l’âge idéal pour satisfaire une gamine dans ton genre. Avec un gars de mon âge, aucun problème d’éjaculation précoce, puisqu’au fil des ans, j’ai pu améliorer mon endurance. De plus, avec mon savoir-faire, c’est orgasme garanti pour chaque fille qui passe dans mes bras, ensuite…
– Ensuite, m’interrompt-elle, tu es tellement présomptueux, que tu ne t’es même pas dit que je n’étais pas intéressée, que ta technique de drague à deux balles fonctionne peut-être avec les cougars ou les blondes, mais pas avec les filles ayant un minimum d’intelligence. Laisse-moi donc être claire et précise afin que les informations pénètrent bien dans ton cerveau de primate. Moi… pas branchée plan cul ! Toi, pas à mon goût ! O.K., c’est imprimé ou il faut que je te le chante en plus ?
C’est bon, là, c’en est trop ! Je me lève d’un bond, contourne la table, l’attrape par le bras et l’oblige à en faire de même. Avant qu’elle ne soit revenue de sa surprise, je la tracte en direction de l’arrière-salle, là où se trouve mon bureau. Je pousse la porte, la propulse à l’intérieur et verrouille le battant avant d’en retirer la clé
...
»
Chapitre
8:
Chiara
«...En
chemin, je croise Carmen qui s’apprête à aller se balader et
lorsqu’elle voit dans quel état je suis, elle m’attrape par le
bras et me conduit dans sa chambre sans un mot, abandonnant Aldo
devant la porte.
– Que t’arrive-t-il encore ?
– Que t’arrive-t-il encore ?
Heureuse
de pouvoir lui confier mes soucis, je lui raconte tout sans rien
omettre. Plus j’avance dans mon récit et plus je vois son regard
s’assombrir. Un petit quelque chose dans ses prunelles me gêne,
mais je suis incapable de trouver de quoi il s’agit. Lorsqu’elle
prend la parole, je ne suis pas vraiment surprise par ses mots.
– Il va falloir qu’il comprenne que tu as grandi et que tu n’es plus une petite fille qu’il faut protéger du monde extérieur ! Est-ce que je suis surveillée vingt-quatre heures sur vingt-quatre, moi ? Non ! Arrête de suivre ses ordres comme un toutou bien dressé et ensuite nous la jouer martyre ! Remue-toi, bon sang, coupe le cordon !
Ce n’est pas la première fois qu’elle s’emporte de la sorte, mais ce qui est étrange, c’est que cette fois, ce n’est pas contre moi qu’elle est en colère.
– Il va falloir qu’il comprenne que tu as grandi et que tu n’es plus une petite fille qu’il faut protéger du monde extérieur ! Est-ce que je suis surveillée vingt-quatre heures sur vingt-quatre, moi ? Non ! Arrête de suivre ses ordres comme un toutou bien dressé et ensuite nous la jouer martyre ! Remue-toi, bon sang, coupe le cordon !
Ce n’est pas la première fois qu’elle s’emporte de la sorte, mais ce qui est étrange, c’est que cette fois, ce n’est pas contre moi qu’elle est en colère.
...»
Avis
de Lili :
C’est
une dark romance, donc certaines scènes peuvent choquer, attention
âmes sensibles. Ce roman reste néanmoins assez sage dans son
ensemble, c’est légèrement gênant. Une lecture palpitante.
Lors
d’une soirée au Démon’s, Vennie repère une intrusion,
la très jolie Chiara Santiagami. Au lieu d’appeler Maria, sa chef,
il décide de prendre tout en main, et de préparer sa vengeance.
Passer
un accord avec Vennie est la seule solution facile pour Chiara pour
sortir vivante de son bureau. Par contre la contrepartie est une énigme pour elle.
Venceslao
Verrati, vingt-huit ans, est le bras droit, le tueur à gages de
Maria, chef du clan Bullare. Il est insensible, impatient, violent,
froid, et pourtant ...
Chiara
Santiagani, dix-huit ans est la cadette du chef mafieux Don
Santiagani. Elle est loin d’être une femme ordinaire, elle aime
lire et jouer l’enfant gâtée parfaitement agaçante. Elle n’a
aucun filtre et un sacré répondant. Chiara est aussi
bien émotive que courageuse et forte.
La
narration est à la première personne,
le
point de vue est
alterné
entre Venceslao et Chiara. Le
changement est introduit par leurs prénoms au début des chapitres.
L’intrigue
est bien menée. Vennie veut se venger de Chiara qui dix ans plutôt
la fait battre et mettre à mort par son père. Quant à Chiara, elle
a accepté le défi de sa sœur, Carmen et maintenant elle se
retrouve à accomplir les désirs de Vennie, et se retrouve entre les
griffes de femmes jalouses et folles.
La
plume est fluide, c’est très facile à lire. Le langage est familier, voire cru à certain moment. Les scènes violentes sont
bien menées, et restent dans un univers difficile mais assez sage.
Les rebondissements sont appréciables, et apportent un rythme très
plaisant. Un petit détail est passé vite au oubliette, c’est la
cheville blessée de Chiara.
Les
émotions sont diverses, intenses et captivantes. Maria est
possessive, mais Vennie est loin d’être un homme se laissant
marcher dessus. C’est brut, violent, il est insensible et froid, et
pourtant au fil de la lecture, ses sentiments vont évoluer.
L’humiliation, la violence, les mensonges vont être au centre de
la vie de Chiara. Elle est ballottée dans tous les sens, et pourtant
elle reste forte et déterminée. Elle est naïve ou amoureusement
aveugle, à vous de voir lors de votre lecture. Les scènes intimes
sont torrides et érotiques.
Les
personnages secondaires interviennent peu, Carmia, les amis de
Chiara, Pedro et Alceo, Aldo le garde du corps, Beck...
Une
histoire de vengeance au centre de clan mafieux, une relation
violente, passionnelle et amoureuse évoluant en enfer. Une lecture
incommodante et pourtant tellement addictive et passionnante. La
magnifique plume des auteures nous emmène dans un univers sombre
rempli de brutalité, et de situations perverses, malgré tout la
romance s’installe et prend place.
Une
lecture troublante, passionnante et addictive.
Encore
un grand merci à Aurélie
et à la maison d'Édition Sharon
Kéna pour ce service
presse.
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