Extrait
:
Chapitre
1 :
«…
Ils
étaient là ; ils la poursuivaient. Elle avait beau courir de
toutes ses forces, elle ne parvenait pas à les distancer. Elle
percevait leurs regards écarlates posés sur elle, elle sentait
leurs odeurs sauvages, bestiales. Elle trébucha et se redressa avec
peine. Ses pieds étaient en sang, elle avait conscience qu’elle
les attirait d’autant plus, mais elle ne pouvait rien y faire.
Leurs souffles se firent soudain moins audibles. Elle aurait pu croire qu’ils avaient perdu sa trace, mais elle savait que c’était un piège. Ils jouaient avec elle.
C’étaient des chasseurs.
Elle était la proie.
Elle parcourut encore quelques mètres avant de se laisser tomber. Elle n’avait plus aucun désir de fuir, elle se savait perdue, alors à quoi bon lutter ? À quatre pattes, elle se traîna jusqu’à un arbre auquel elle s’adossa. En moins d’une minute, ils furent sur elle. Leurs grondements la laissèrent tremblante, mais le pire c’étaient leurs yeux, des yeux d’un rouge rubis qui étincelaient dans la noirceur de la nuit.
Elle ne pouvait plus bouger, elle était encerclée. L’un d’eux se fit plus pressant, il posa ses deux pattes avant sur ses cuisses et lui renifla le visage, toujours en grondant. Un filet de bave coula sur sa poitrine... Elle ressentit une brûlure intense à l’endroit de la coulure, comme si elle venait d’être brûlée à l’acide et elle ne put retenir un cri de douleur. Elle regarda la bête qui se trouvait sur ses genoux. Il en fit de même, un « sourire » se lisait sur son visage. Il recula d’un pas et se mit à hurler à la lune. Un de ses cngénères lui répondit ; puis un autre, et encore un autre. Quelques secondes plus tard ce fut un concert de hurlements qui agressa ses oreilles. Elle ne put s’empêcher d’y plaquer ses paumes. Son cœur battait de plus en plus fort, elle savait qu’il ne lui restait plus que quelques minutes à vivre. Les clameurs effroyables cessèrent laissant place à un silence menaçant, glacial… et ils attaquèrent... »
Leurs souffles se firent soudain moins audibles. Elle aurait pu croire qu’ils avaient perdu sa trace, mais elle savait que c’était un piège. Ils jouaient avec elle.
C’étaient des chasseurs.
Elle était la proie.
Elle parcourut encore quelques mètres avant de se laisser tomber. Elle n’avait plus aucun désir de fuir, elle se savait perdue, alors à quoi bon lutter ? À quatre pattes, elle se traîna jusqu’à un arbre auquel elle s’adossa. En moins d’une minute, ils furent sur elle. Leurs grondements la laissèrent tremblante, mais le pire c’étaient leurs yeux, des yeux d’un rouge rubis qui étincelaient dans la noirceur de la nuit.
Elle ne pouvait plus bouger, elle était encerclée. L’un d’eux se fit plus pressant, il posa ses deux pattes avant sur ses cuisses et lui renifla le visage, toujours en grondant. Un filet de bave coula sur sa poitrine... Elle ressentit une brûlure intense à l’endroit de la coulure, comme si elle venait d’être brûlée à l’acide et elle ne put retenir un cri de douleur. Elle regarda la bête qui se trouvait sur ses genoux. Il en fit de même, un « sourire » se lisait sur son visage. Il recula d’un pas et se mit à hurler à la lune. Un de ses cngénères lui répondit ; puis un autre, et encore un autre. Quelques secondes plus tard ce fut un concert de hurlements qui agressa ses oreilles. Elle ne put s’empêcher d’y plaquer ses paumes. Son cœur battait de plus en plus fort, elle savait qu’il ne lui restait plus que quelques minutes à vivre. Les clameurs effroyables cessèrent laissant place à un silence menaçant, glacial… et ils attaquèrent... »
Chapitre 6 :
«…
L’inquiétude sincère qu’il percevait dans la voix de l’homme
puis sa stupeur en distinguant la créature étendue sur le sofa.
— Putain, Allie, c’est quoi ce monstre ?
— Ne parle pas comme ça, Pierre, il t’entend, tu sais. Il est intelligent.
— Allie, dit-il doucement, tu as un animal sauvage dans ton salon. Un loup.
— Pierre, s’il l’était réellement, il ne serait pas allongé comme une carpette sur mon canapé, rétorqua- t-elle en souriant. Sans oublier qu’il essaierait de me mordre. Non, regarde-le, on dirait plutôt un gros chaton.
Le loup releva brusquement la tête et gronda à l’intention de la jeune femme qui éclata de rire.
— Excuse-moi, mon beau, tu es la créature la plus primitif que je connaisse.
Il poussa un petit jappement et se recoucha, la tête posée sur ses pattes avant.
— Je n’en reviens pas ! murmura Pierre, incrédule.
— Moi non plus.
— Qu’est-ce qui s’est passé aujourd’hui ? demanda-t-il brusquement.
— Tu sais déjà qu’une petite nouvelle est arrivée dans la classe puisque tu as fait sa connaissance ce midi lorsque nous sommes venues déjeuner chez toi. Elle est adorable. Par contre, ce que tu ignores, c’est qu’elle est affublée d’un oncle complètement psychopathe qui a un ami qui... enfin que...
— Bon, tu accouches, oui ? Je n’ai pas toute la soirée, mon mec m’attend.
— Il m’a embrassée, avoua Alyson en baissant les yeux.
— L’oncle psychopathe ? s’écria Pierre sous le choc.
— Non, son ami. C’était si... doux, si... tendre.
— Toi, tu as besoin de t’envoyer en l’air ! énonça Pierre un peu plus calme.
Alyson ignora sa réflexion et poursuivit.
— Juste après, Kellen est arrivé. Il m’a regardée avec un tel dédain, une telle fureur, que je me suis sentie plus sale qu’un sac de charbon.
— Kellen ? Kellen Wolfang ? De la Communauté ? Celui sur qui tu as craqué il y a quelques mois ? insista Pierre.
— Ce n’était que physique, le contredit-elle, car maintenant que j’ai eu un aperçu de son mental, crois bien que mon engouement est définitivement passé !
— Hum !
— Quoi ? ... »
— Putain, Allie, c’est quoi ce monstre ?
— Ne parle pas comme ça, Pierre, il t’entend, tu sais. Il est intelligent.
— Allie, dit-il doucement, tu as un animal sauvage dans ton salon. Un loup.
— Pierre, s’il l’était réellement, il ne serait pas allongé comme une carpette sur mon canapé, rétorqua- t-elle en souriant. Sans oublier qu’il essaierait de me mordre. Non, regarde-le, on dirait plutôt un gros chaton.
Le loup releva brusquement la tête et gronda à l’intention de la jeune femme qui éclata de rire.
— Excuse-moi, mon beau, tu es la créature la plus primitif que je connaisse.
Il poussa un petit jappement et se recoucha, la tête posée sur ses pattes avant.
— Je n’en reviens pas ! murmura Pierre, incrédule.
— Moi non plus.
— Qu’est-ce qui s’est passé aujourd’hui ? demanda-t-il brusquement.
— Tu sais déjà qu’une petite nouvelle est arrivée dans la classe puisque tu as fait sa connaissance ce midi lorsque nous sommes venues déjeuner chez toi. Elle est adorable. Par contre, ce que tu ignores, c’est qu’elle est affublée d’un oncle complètement psychopathe qui a un ami qui... enfin que...
— Bon, tu accouches, oui ? Je n’ai pas toute la soirée, mon mec m’attend.
— Il m’a embrassée, avoua Alyson en baissant les yeux.
— L’oncle psychopathe ? s’écria Pierre sous le choc.
— Non, son ami. C’était si... doux, si... tendre.
— Toi, tu as besoin de t’envoyer en l’air ! énonça Pierre un peu plus calme.
Alyson ignora sa réflexion et poursuivit.
— Juste après, Kellen est arrivé. Il m’a regardée avec un tel dédain, une telle fureur, que je me suis sentie plus sale qu’un sac de charbon.
— Kellen ? Kellen Wolfang ? De la Communauté ? Celui sur qui tu as craqué il y a quelques mois ? insista Pierre.
— Ce n’était que physique, le contredit-elle, car maintenant que j’ai eu un aperçu de son mental, crois bien que mon engouement est définitivement passé !
— Hum !
— Quoi ? ... »
Avis
de Lili :
Une
nouvelle saga fantastique, avec loups et bien plus. Le résumé est
accrocheur. Certaines scènes sont explicites sexuellement.
Alyson
rencontre sa nouvelle élève, Lissa Harris dont les parents sont
portés disparus, et dont son oncle est devenu son tuteur, Kellen
Wolfang, le chef de la «Communauté», les gens d’en haut. Elle le
déteste et le défie. Il la déteste car elle lui fait ressentir des
choses différentes.
Malgré
ses cauchemars sur des loups l’agressant, Ali retrouve un loup
blessé, elle le ramène chez elle et en prend soin. Il devient son
confident et son ami...
Alyson
Val,
26 ans est institutrice en secteur maternelle. Elle a une famille
très présente, dont deux frères Teddy et Nick. Allie n’aie pas
les conflits et les méchancetés, elle a bon cœur. Au
début, elle paraît
timide et délicate,
et ensuite elle prend confiance en elle, devient plus ferme, jouant
de son caractère et de fermeté.
Kellen
Wolfang
est le chef de meute, l’Alpha. Il a perdu sa famille, il lui reste
seulement sa nièce Lissa. Son meilleur ami est Cam’rom son Bêta.
Il est froid, en colère voire même en
rage, il se cache surtout derrière cette façade pour se protéger.
La
narration est à la troisième personne,
le point de vue varie
en divers
personnages
comme Allie, Kellen, Cam...
L’intrigue
est menée avec audace et intensité. Allie se retrouve dans un monde
fantastique, au cœur d’une meute, d’une vengeance et de
manigances ne la regardant pas. Quant à Kellen, sa rencontre avec
Allie va le sauver de son côté animal froid.
La
plume est
fluide et très facile à lire. Les idées sont intéressantes,
certaines déjà-vues et pourtant tout aussi addictives et
accrocheuses mises ensemble. Nous retrouvons la force lupine, la
lecture des pensées, les beaux gosses, la revendication, l’âme
sœur,… et bien d’autres. Le
rythme reste
soutenu,
nous suivons l’histoire
entre ses révélations, ses rebondissements et ses secrets.
Les
émotions sont plaisantes
et attrayantes. Allie se retrouve confrontée à de nombreuses
émotions comme la colère, la sienne mais aussi celle de Kellan, la
gentillesse de Cam, les menaces de Maria sa directrice,… La
jalousie est aussi un moteur, comme avec les favorites, dont Ombra.
Le côté protecteur de Kellan est très puissant, au point de
blesser et de devenir méchant. Les
relations intimes sont
sensuelles,
érotiques et explicite. Une des scènes m’a fait penser à Anita
Blake, plus osée que d’autre.
Une
rencontre entre deux mondes différents, un désir irrépressible. Un
premier tome accaparant, un monde intéressant, des personnages
passionnants, un univers intrigants avec une plume fluide, des
touches d’humour, de rebondissements à suspense,… Pour ma part,
j’ai passé un excellent moment, vivement la suite avec notre Cam.
Encore un grand merci à Aurélie et à la maison d'Éditions Sharon Kéna pour ce service presse.
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