Boss Me Around de Zoé Murat
Résumé
:
Obéir
et ne jamais poser de questions…
Quand Hazel obtient un stage d’assistante juridique à Brevitz&Co, elle ne se fait pas d’illusions : elle va sûrement être préposée aux cafés.
Pourtant, ses certitudes s’évaporent lorsqu’elle rencontre Cole Parker, l’avocat brillant mais peu conventionnel pour qui elle va travailler… sur le plus gros dossier du cabinet ! Et le plus brûlant…
S’ils gagnent ce procès, ils pourront redorer la réputation entachée de Brevitz&Co. S’ils perdent… ils perdent tout.
L’enjeu est de taille, et la jeune femme sait qu’elle n’a pas le droit à l’erreur. Alors, craquer pour son boss au regard glacial, qui lui envoie des signaux contradictoires : très mauvaise idée !
Mais comment résister quand la salle de la photocopieuse, l’ascenseur ou le bureau de Cole incitent à autant de dangereuses tentations ?
Quand Hazel obtient un stage d’assistante juridique à Brevitz&Co, elle ne se fait pas d’illusions : elle va sûrement être préposée aux cafés.
Pourtant, ses certitudes s’évaporent lorsqu’elle rencontre Cole Parker, l’avocat brillant mais peu conventionnel pour qui elle va travailler… sur le plus gros dossier du cabinet ! Et le plus brûlant…
S’ils gagnent ce procès, ils pourront redorer la réputation entachée de Brevitz&Co. S’ils perdent… ils perdent tout.
L’enjeu est de taille, et la jeune femme sait qu’elle n’a pas le droit à l’erreur. Alors, craquer pour son boss au regard glacial, qui lui envoie des signaux contradictoires : très mauvaise idée !
Mais comment résister quand la salle de la photocopieuse, l’ascenseur ou le bureau de Cole incitent à autant de dangereuses tentations ?
Format : Format
epub ( 566
KO
– 333
pages)
Collection :
Luv
Extrait
:
Chapitre
2 :
La
fille aux yeux bleu-vert
Cole
«…
— Je la veux, déclaré-je en reposant la feuille.
— Dans quel sens, Cole ? s’amuse Leonard, en guise de réponse.
Son sous-entendu me met mal à l’aise. Je ne peux pas parler de cet aspect de ma vie avec lui, pas avec ce qu’il sait de mon passé.
— Dans le sens où ton cabinet a désespérément besoin de personnes de confiance et qu’une Hazel Rivendale, nouvelle dans le métier, sans réseau professionnel, sans parrainage d’aucune sorte ni lien suspect avec VFC Lawyers serait parfaite dans le rôle, asséné-je, d’un ton sec.
Leonard grimace, puis soupire.
— Dans quel sens, Cole ? s’amuse Leonard, en guise de réponse.
Son sous-entendu me met mal à l’aise. Je ne peux pas parler de cet aspect de ma vie avec lui, pas avec ce qu’il sait de mon passé.
— Dans le sens où ton cabinet a désespérément besoin de personnes de confiance et qu’une Hazel Rivendale, nouvelle dans le métier, sans réseau professionnel, sans parrainage d’aucune sorte ni lien suspect avec VFC Lawyers serait parfaite dans le rôle, asséné-je, d’un ton sec.
Leonard grimace, puis soupire.
— Certes, mais a-t-elle les compétences requises
pour t’assister sur le dossier qui t’attend ? objecte-t-il.
C’est une chose de mettre cette fille sur les affaires courantes,
mais là… avec le procès pour harcèlement contre VFC, on est sur
quelque chose d’énorme. S’ils l’approchent, comment peux-tu
être sûr qu’elle ne se laissera pas corrompre par une promesse
d’argent ou même de poste chez eux ? Cette méthode leur a
déjà réussi une fois !
Leonard finit son café d’un trait.
Leonard finit son café d’un trait.
— Franchement, poursuit-il, alors que son débit
s’accélère, si on perd ce procès contre eux, mon cabinet est
fini !
— Je le sais, c’est pour ça que tu fais
appel à moi, rétorqué-je, en balayant ces objections d’un revers
de main. Je me renseignerai sur elle, de toute façon. Puis
rassure-toi, je n’ai pas l’intention de lui confier tous tes
petits secrets.
Mon meilleur ami me lance un regard sombre. Je souris, sachant très bien que ce trait d’humour ne lui a pas plu...»
Mon meilleur ami me lance un regard sombre. Je souris, sachant très bien que ce trait d’humour ne lui a pas plu...»
Chapitre
4 :
Objection,
Votre honneur !
Hazel
«…Quand
l’ascenseur amorce sa descente, l’espace me semble subitement
très réduit. Je ne peux m’empêcher d’observer le profil de mon
nouveau patron. Il est grand, comme je l’avais déjà remarqué,
élancé, mais solide. Cheveux bruns bouclés coupés assez court,
mais dont les mèches rejetées en arrière s’obstinent à retomber
sur ses yeux bleu pâle. Visage sérieux, soigneusement rasé, avec
une bouche sensuelle qui… Son regard me surprend.
Je détourne les yeux, mais trop tard pour ne pas rougir. L’air me paraît plus lourd, je me sens oppressée. Je fixe le mur devant moi, avec l’impression d’entendre la respiration de cet homme se faire plus laborieuse, comme s’il faisait lui aussi attention à ne pas se trahir. J’ai chaud. Ma peau crépite sous la tension, mon souffle s’accélère et mes paumes se font moites. Je résiste jusqu’à ce que je n’en puisse plus et lui jette de nouveau un regard. Les iris bleus me fixent toujours. J’avale ma salive avec difficulté. L’expression de son visage n’est plus du tout indifférente ni ironique. Je devrais baisser les yeux, toussoter, faire semblant de chercher quelque chose dans mon sac ou prétendre que je dois envoyer un SMS urgent. Je ne bouge pas.
Lui devrait probablement cesser de me fixer comme si plus rien d’autre n’avait d’importance. Il esquisse un geste vers moi, je me mords la lèvre inférieure. Son geste s’interrompt et la sensation de mes dents sur la chair tendre me réveille. Je fais un pas vers lui sans le quitter des yeux. Il s’avance aussi. C’est comme si nous étions, lui et moi, les deux pôles d’un même arc électrique. Souffle court, je sursaute quand, au neuvième étage, l’ascenseur s’arrête.
Deux personnes entrent à leur tour dans l’habitacle étroit...»
Je détourne les yeux, mais trop tard pour ne pas rougir. L’air me paraît plus lourd, je me sens oppressée. Je fixe le mur devant moi, avec l’impression d’entendre la respiration de cet homme se faire plus laborieuse, comme s’il faisait lui aussi attention à ne pas se trahir. J’ai chaud. Ma peau crépite sous la tension, mon souffle s’accélère et mes paumes se font moites. Je résiste jusqu’à ce que je n’en puisse plus et lui jette de nouveau un regard. Les iris bleus me fixent toujours. J’avale ma salive avec difficulté. L’expression de son visage n’est plus du tout indifférente ni ironique. Je devrais baisser les yeux, toussoter, faire semblant de chercher quelque chose dans mon sac ou prétendre que je dois envoyer un SMS urgent. Je ne bouge pas.
Lui devrait probablement cesser de me fixer comme si plus rien d’autre n’avait d’importance. Il esquisse un geste vers moi, je me mords la lèvre inférieure. Son geste s’interrompt et la sensation de mes dents sur la chair tendre me réveille. Je fais un pas vers lui sans le quitter des yeux. Il s’avance aussi. C’est comme si nous étions, lui et moi, les deux pôles d’un même arc électrique. Souffle court, je sursaute quand, au neuvième étage, l’ascenseur s’arrête.
Deux personnes entrent à leur tour dans l’habitacle étroit...»
Avis
de Lili :
Cette
lecture est une découverte de la plume de Zoe Murat, et bien ce fut
un plaisir, même plus que cela. Le résumé était très tentant, la
couverture subjective, ravie de cette aventure...
Hazel
a enfin trouvé un stage chez Brevitz & Cie, pour
valider son diplôme en droit. Elle va assister l’avocat au regard
glacial, celui sur lequel les femmes du bureau fantasment tous.
Cole
est venu aider son ami sur une affaire de harcèlement, et remettre
son cabinet sur pied. Il est très méfiant, donc une petite
stagiaire pour l’assister sans recommandation ou lien avec d’autres
avocats, cela lui convient. Petit bonus, elle est sublime.
Hazel
Riverdale,
25
ans
est
étudiante boursière
en droit. Fille
d’un jardinier et d’une femme de ménage, elle a travaillé dure
pour arriver là aujourd’hui avec
le soutien de sa famille. Elle est sérieuse,
doutant souvent d’elle-même.
Cole
Parker
est
avocat free-lance
et
meilleur ami de Leonard Brevitz. Il
est en conflit contre son père pour une histoire d’héritage. Il
ne vit que des relations d’un soir ou une semaine, depuis une
certaine femme. Il
a manqué de soutien familiale et peut être d’amour.
La
narration est à la première personne, le point de
vue varie entre Hazel et Cole. Les chapitres sont introduits par des
titres accrocheurs.
L’intrigue
est menée avec
précision, et loin de se limiter à la romance. Un
entretien express, un
contrat avec une clause de confidentialité et de
non
relation entre collègues.
Hazel vient de sceller sa
vie.
Leur
attirance est
mutuelle,
le jeu est chaud et dangereux, puis
c’est la douche froide avec le côté glacial,
autoritaire et directif de
Cole.
La
plume est magnifique,
fluide et très facile à lire. La touche
d’humour grâce aux
petites réflexions
personnelles
d’Hazel
apporte
une belle fraîcheur, ainsi que la personnalité d’Esther. Le jeu
de trahison au sein
du
cabinet d’avocats,
les
idées pour l’affaire tiennent
parfois du génie, bien
joué.
Le
dénouement de
l’affaire est
l’apothéose. J’adore.
Les personnages sont attachants et approfondi, excellent. Le
rythme est parfait,
tout s’emboîte et s’enchaîne à merveille.
Les
émotions sont intenses
et attractives, le lecteur en veut toujours plus. Les
angoisses d’Hazel remontent vite à la surface. Entre
son stage, la pression, le procès et les variations imprévisibles
de Cole, elle se sent dépassée et en pleine crise d’émotions.
Elle
sait ce qu’elle veut malgré tout.
Cole essaie de ne rien laisser paraître de son désir envers
Hazel,
elle a réveillé ses démons et pourtant… Un
jeu dangereux, de contraste entre indifférence et attirance. Les
relations intimes sont belles,
sensuelles et passionnées. Excellent !
Une
attraction immédiate, une situation leur échappant complètement au
cœur d’une affaire d’harcèlement. Le roman est une pépite,
l’intrigue est prenante du début à la fin, la romance fascinante
et passionnelle, la plume magique, les rebondissements et les
dénouements bien cherchés et trouvés. Pour moi, une belle, voire
une excellente lecture du début à la fin. Bravo !
Je
remercie Éditions
Addictives pour
cette lecture !
Bonsoir,
RépondreSupprimerSavez-vous s'il y aura une version en format papier ?
Bonsoir, Oui surement. Chez les Editions addictives, le broché sort toujours quelques mois plus tard.
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