Prologue :
«… Dix ans… Ça fait dix ans qu’Alarig a pris cette décision. Dix ans qu’il agit comme si tout était normal alors que dans sa cave, un homme est enchaîné, emprisonné à la fois dans son esprit et dans sa chair…
Non, à vrai dire ce n’en est plus un, ni même un vampire, à peine plus qu’un animal. Il ne devrait plus être de ce monde. Il aurait dû retrouver son créateur, rejoindre sa dernière demeure, mais Alarig n’a pu s’y résoudre.
Il a alors subtilisé le corps de son maître et a utilisé la magie ancestrale qui est la sienne ainsi que le sang corrompu du plus cruel des vampires pour ramener celui qui était et qui est encore pour lui, plus qu’un créateur : un père, un frère, un ami.
Il a défié l’Éternel…
Il sait qu’il lui faudra payer un jour… …»
Chapitre 3 :
???
«… Il prononce encore quelques mots, je vois ses lèvres bouger, mais là encore, tous ces bruits sous mon crâne m’empêchent de comprendre la teneur de ses propos. Il tourne les talons, s’en va, semblant porter tout le poids du monde sur ses épaules… Je crie, je hurle… Mais ce traître ne revient pas.
Je commence à ressentir une immense fatigue, comme chaque jour, mais j’accueille cette sensation avec paix et une pointe d’excitation. Parce que je pourrais la rejoindre dans mes rêves…
J’ignore qui elle est, mais une chose est certaine, lorsque je suis avec elle, même si ce n’est qu’en esprit, je me sens en paix, plus moi-même.
Alors je me laisse sombrer dans les ténèbres, à la recherche de ma lumière. …»
Attention si vous n’avez pas lu tous les tomes, cette chronique peut contenir des SPOILER !!!
Spin Off de la saga Les Gardiens des Ténèbres. Dix ans après, la guerre entre les humains fanatiques et les vampires est toujours d'actualité.
Depuis la mort de Vladimir et le vol de son corps, Constantia vit seule avec sa tristesse. Elle s'occupe des affaires de celui-ci et aide les Gardiens à maintenir la paix difficile en tant de guerre, où les humains et les vampires se vouent une forte haine.
Il s'est réveillé dans une cave, tout ce qu'il veut c'est du sang, toujours plus de sang, sauf lors de ses moments de sommeil, où il rêve d'elle...
Constantia Ibanovski, fait partie des Anciens vampires, c'est aussi une sorcière. Elle est indépendante et forte tête. Vampirisée par Vlad père, elle est très puissante. C'est une jeune femme loyale et déterminée.
Vladmir Tepes, est le Prince des Ténèbres, fils du célèbre Vlad l'empaleur. Il a toujours été fidèle à sa compagne de sang, Mina, même si celle-ci à préférer mourir que de rester auprès de monstres. C'est un homme autoritaire et déterminé dans son idée de trouver la paix entre espèces.
La narration est à la première personne, le point de vue varie entre Constantia et Valdimir.
L’intrigue est bien menée, c'est une belle conclusion à la saga. La boucle est bouclée. Constantia veut tenir sa promesse auprès de Vladmir, prendre sa relève et continuer son combat. Elle survit pour lui, mais sans lui c'est très dur, surtout avec les cauchemars qui hantent sa nuit, ceux d'un homme attaché dans une cave...
La plume est fluide et très facile à lire. Nous reprenons les évènements après la fin du dernier tome(#6 Dmitri). Les idées sont excellentes, elles restent dans la lignée de l'univers créé. Les rebondissements sont simples mais concluent parfaitement l'histoire. Le rythme est parfait tout dans la simplicité.
Les émotions sont excellentes. Constantia a toujours eu l'impression de s'humilier face à Vladmir en lui montrant son trouble et ses sentiments. Et pourtant elle l'a toujours désiré depuis des siècles. Va-t-elle un jour pouvoir vivre un grand amour au côté d'une personne qui aura les mêmes sentiments qu'elle. Les relations intimes sont belles, très écrites.
Conclusion, guerre, combat, famille, gardiens et compagnes de vie... une parfaite conclusion pour nos protagonistes, un spin off attendu avec des personnages forts, une belle histoire intense. La plume est fluide, l'ensemble reste léger et tout en simplicité, mais tellement addictif. Une très belle saga à découvrir !
Encore un grand merci à Aurélie et à la maison d'Édition Sharon Kéna pour ce service presse.
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