Evil Ride de Ana Scott
Un
biker a-t-il droit à la rédemption ?
Fille de bikers, June a grandi dans un univers de violence, d’alcool et de sexe facile. Elle y a perdu son cœur et son innocence, avant que sa mère ne l’arrache à ce milieu à la mort de son père.
Dix ans plus tard, elle est de retour au Texas pour gérer la succession de la maison familiale, avec deux objectifs : mener sa mission à bien rapidement, et ne pas croiser les BlackAngels.
Encore moins Charlie… En un seul regard, la passion renaît. Ado, il était sûr de lui, tombeur et égoïste. Pourtant, elle le voulait, plus que tout, jusqu’à s’y perdre.
Adulte, il est dur, loyal, sexy à se damner et déterminé à l’avoir dans ses bras et dans son lit. Et surtout, il semble avoir une autre version de ce qui les a séparés si brutalement dix ans plus tôt…
Lui succombera-t-elle ?
Auront-ils une nouvelle chance ? En auront-ils le temps, alors qu’un nouveau danger se profile et que leurs secrets pourraient tout détruire ?
Fille de bikers, June a grandi dans un univers de violence, d’alcool et de sexe facile. Elle y a perdu son cœur et son innocence, avant que sa mère ne l’arrache à ce milieu à la mort de son père.
Dix ans plus tard, elle est de retour au Texas pour gérer la succession de la maison familiale, avec deux objectifs : mener sa mission à bien rapidement, et ne pas croiser les BlackAngels.
Encore moins Charlie… En un seul regard, la passion renaît. Ado, il était sûr de lui, tombeur et égoïste. Pourtant, elle le voulait, plus que tout, jusqu’à s’y perdre.
Adulte, il est dur, loyal, sexy à se damner et déterminé à l’avoir dans ses bras et dans son lit. Et surtout, il semble avoir une autre version de ce qui les a séparés si brutalement dix ans plus tôt…
Lui succombera-t-elle ?
Auront-ils une nouvelle chance ? En auront-ils le temps, alors qu’un nouveau danger se profile et que leurs secrets pourraient tout détruire ?
Format : Format
epub (626
KB
-
309
pages)
Éditeur :
Éditions
Addictives
(4
mars
2018)
Collection :
Luv
Extrait
:
Chapitre
12 :
Charlie
«…
—
C’est
pas ta sœur, là-bas ?
— J’en sais rien, Kurt. Ça fait longtemps que je ne m’occupe plus de ses fesses, elle est suffisamment grande pour savoir ce qu’elle fait.
— Ta frangine est déjà canon, mais la blonde qui l’accompagne, bordel, elle est carrément belle.
Je n’ai jamais vu Kurt autant emballé par une meuf, et je l’écoute, d’une oreille distraite, m’en faire une description détaillée, tandis que, quelque part dans ma tête, une petite lumière s’allume, que je me force à ignorer.
N’y tenant plus, je me retourne.
Je repose la bouteille sur la table, lentement, pour ne pas risquer de la faire tomber.
La distance semble se réduire, les conversations se taire.
Je n’entends plus rien, je ne vois plus rien, et dans ma tête, c’est le bordel. Je me fais violence pour ne pas me lever, lui prendre la main ou la charger sur mon épaule, pour la revendiquer.
Elle est si belle, putain, encore plus belle que dans mon souvenir.
Je me détourne de cette vision qui me met au supplice.
Il faut que je lui parle… il faut que je lui parle…
Cette petite phrase n’arrête pas de tourner en boucle dans ma tête, jusqu’à me rendre dingue.
Je me retourne face à Kurt.
— Alors, t’en penses quoi ?
Je me penche par-dessus la table, et je le prends par son blouson, pour grogner :
— Pas touche, mon frère.
— Nan ? C’est la meuf dont tu m’as parlé ? Celle qui… ?
— Ta gueule !
Je croise le regard de Chrystal posé sur nous. Visiblement, elle n’a rien loupé de notre échange, et lorsqu’elle regarde derrière moi, je déteste son regard : c’est celui d’une tueuse.
D’une tueuse prête à tout pour marquer son territoire et garder son mâle. …»
— J’en sais rien, Kurt. Ça fait longtemps que je ne m’occupe plus de ses fesses, elle est suffisamment grande pour savoir ce qu’elle fait.
— Ta frangine est déjà canon, mais la blonde qui l’accompagne, bordel, elle est carrément belle.
Je n’ai jamais vu Kurt autant emballé par une meuf, et je l’écoute, d’une oreille distraite, m’en faire une description détaillée, tandis que, quelque part dans ma tête, une petite lumière s’allume, que je me force à ignorer.
N’y tenant plus, je me retourne.
Je repose la bouteille sur la table, lentement, pour ne pas risquer de la faire tomber.
La distance semble se réduire, les conversations se taire.
Je n’entends plus rien, je ne vois plus rien, et dans ma tête, c’est le bordel. Je me fais violence pour ne pas me lever, lui prendre la main ou la charger sur mon épaule, pour la revendiquer.
Elle est si belle, putain, encore plus belle que dans mon souvenir.
Je me détourne de cette vision qui me met au supplice.
Il faut que je lui parle… il faut que je lui parle…
Cette petite phrase n’arrête pas de tourner en boucle dans ma tête, jusqu’à me rendre dingue.
Je me retourne face à Kurt.
— Alors, t’en penses quoi ?
Je me penche par-dessus la table, et je le prends par son blouson, pour grogner :
— Pas touche, mon frère.
— Nan ? C’est la meuf dont tu m’as parlé ? Celle qui… ?
— Ta gueule !
Je croise le regard de Chrystal posé sur nous. Visiblement, elle n’a rien loupé de notre échange, et lorsqu’elle regarde derrière moi, je déteste son regard : c’est celui d’une tueuse.
D’une tueuse prête à tout pour marquer son territoire et garder son mâle. …»
Chapitre
14 :
June
«…Pourquoi
changer les bonnes vieilles habitudes ?
Elle tourne les talons, et s’éloigne, non sans m’avoir adressé un regard chargé de haine.
— Toujours aussi connard avec les filles à ce que je vois. La vie ne t’a donc rien appris !
Il ne répond toujours rien.
— Qu’est-ce que tu attends ? Va la rejoindre ! Va t’amuser avec ta brebis qui, visiblement, ne demande que ça ! C’est ce que tu fais de mieux, non, Charlie ? T’amuser avec les femmes ?
Il me regarde si intensément que j’ai l’impression de chuter dans le vide, comme il y a dix ans, lorsqu’il avait envie de moi.
— La vie m’a beaucoup appris, au contraire, dit-il, la voix rauque. Avec toi, je n’ai jamais joué, June. Toi, je ne t’ai pas baisée, mais je suppose que tu t’en fous. Comme à l’époque.
Quoi ? Mais non ! Ça ne s’est pas du tout passé comme ça ! Il est en train d’inverser les rôles !
— Comment ça ? Je…»
Elle tourne les talons, et s’éloigne, non sans m’avoir adressé un regard chargé de haine.
— Toujours aussi connard avec les filles à ce que je vois. La vie ne t’a donc rien appris !
Il ne répond toujours rien.
— Qu’est-ce que tu attends ? Va la rejoindre ! Va t’amuser avec ta brebis qui, visiblement, ne demande que ça ! C’est ce que tu fais de mieux, non, Charlie ? T’amuser avec les femmes ?
Il me regarde si intensément que j’ai l’impression de chuter dans le vide, comme il y a dix ans, lorsqu’il avait envie de moi.
— La vie m’a beaucoup appris, au contraire, dit-il, la voix rauque. Avec toi, je n’ai jamais joué, June. Toi, je ne t’ai pas baisée, mais je suppose que tu t’en fous. Comme à l’époque.
Quoi ? Mais non ! Ça ne s’est pas du tout passé comme ça ! Il est en train d’inverser les rôles !
— Comment ça ? Je…»
Avis
de Lili :
De
nouveau aux côtés des BlackAngels. Retour vers le passé
et puis l’avenir du nouveau membre Charlie et de June, fille d’un
ancien membre.
Après
le décès de sa mère, June est obligée de faire un passage à
Kingsville pour s’occuper de tout, déposer les cendres de celle-ci
auprès de son père Ben et de son frère, puis vendre la maison et
retrouver sa vie et son petit-ami Tim.
Charlie
se lasse des brebis comme Chrystal, surtout depuis le retour de Jane.
Il veut une explication sur leur histoire passée, et pourquoi pas un avenir.
Charlie
Miller, vingt-neuf ans est un nouveau membre dans le club. Son père
Bill est mort pour son cuir, tome
2. Sa sœur Kate est la meilleure amie de June. Il est entier,
franc, autoritaire et très tendre.
June
Allen, vingt-sept ans, est institutrice. Fille de Ben décédé pour
le club ainsi que son frère dans un accident de moto. Elle a du
caractère, têtue, indépendante, et juste.
La
narration est à la première personne,
le
point de vue varie
entre Charlie et June. Le changement est annoncé.
L’intrigue
est bien menée. «Promets-moi de ne jamais épouser un biker...»,
les dernières paroles d’une mère à sa fille, à June.
Malheureusement l’histoire de Charlie et June n’a jamais été ce
qu’elle était, des non-dits, des quiproquos,.. Le moment des
explications est arrivé, et le passé aussi refait surface. Aaron
veut se retirer du marché des armes, mais ils leur restent un
échange à faire.
La
plume est fluide, c’est très facile à lire et captivant. De
nombreux flash-back nous fait découvrir enfin le passé de Charlie, d'Elliott et de June. Quelques touches d’humour sont marquées par les taquineries entre les hommes. Le suspense est plaisant, et quelques
scènes d’actions bien décrites. Le rythme est entraînant et satisfaisant.
Les
émotions sont sincères et agréables. Les flash-back nous attirent
dans des scènes d'humour mais aussi des moments émouvants de leur passé en
commun, leurs jeux, leurs taquineries et leurs humiliations. June a
beaucoup perdu, tous les gens qu’elle aime sont partis. Maintenant
elle a peur de perdre plus de monde. Les relations intimes sont très
torrides et sensuelles avec des touches de tendresse.
Les
personnages secondaires sont et restent les mêmes, une nouveauté
Kate la sœur de Charlie, elle promet cette jeune femme. Puis nous
avons Trav, Stan, Elliot, Kurt, Lohann, Louisa, Julia, Chrystal... Encore une fois, Cassie et Aaron nous offre une histoire en parallèle
mais la plus grosse partie nous est cachée. C’est très frustrant.
Une
histoire d’amour agréable et tendre au cœur d’un monde dur et
sombre. Malgré les années, les sentiments sont là. La plume est
très prenante et fluide, c’est agréable à la lecture.
L’équilibre est excellent entre la romance, le côté biker sombre
et les émotions. La fin va très vite, je suis légèrement déçue par ce bref
épilogue, surtout sur un certain point.
Vivement
la suite, hâte de découvrir le prochain tome et le futur couple !
Je
remercie Éditions
Addictives pour
cette lecture !
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