H.A.R.D. - Hot, arrogant, rebelle, déterminé de Laura Black
Résumé
:
Ténébreux,
dangereux, fascinant.
Tate est dangereux, violent, imprévisible. Il n’accorde sa loyauté qu’à son gang, les Styx Lions.
Arizona est têtue, déterminée et intrépide. Membre du FBI, elle s’associe aux Styx Lions pour démanteler une fondation qui s’adonnerait à du trafic d’êtres humains.
Forcés de travailler ensemble, Tate et Arizona s’opposent en tout, se repoussent et se désirent.
Elle n’a peur de rien, l’attire et le rend dingue, lui qui ne sait pas faire l’amour sans faire mal…
Et quand le moindre faux pas peut leur coûter la vie, le désir est plus dangereux que jamais.
Tate est dangereux, violent, imprévisible. Il n’accorde sa loyauté qu’à son gang, les Styx Lions.
Arizona est têtue, déterminée et intrépide. Membre du FBI, elle s’associe aux Styx Lions pour démanteler une fondation qui s’adonnerait à du trafic d’êtres humains.
Forcés de travailler ensemble, Tate et Arizona s’opposent en tout, se repoussent et se désirent.
Elle n’a peur de rien, l’attire et le rend dingue, lui qui ne sait pas faire l’amour sans faire mal…
Et quand le moindre faux pas peut leur coûter la vie, le désir est plus dangereux que jamais.
Format : Format
epub (763
KO
–
424
pages)
Éditeur :
Éditions
Addictives
(8
janvier 2020)
Collection :
Luv
Extrait
:
Chapitre
1 :
Arizona
«… Un
amusement qui vire à quelque chose de plus insidieux lorsqu’une
lame se faufile jusqu’à la bouche abîmée. J’ai l’impression
que le Styx Lion prend tout son temps, mais ça ne doit guère durer
plus d’une ou deux secondes.
En vérité, je suis en apnée, captivée par ce que cet homme dégage et atterrée de sentir mon corps réagir de façon tout à fait incongrue.
Merde : j’ai un vrai problème si un type comme ce malade réussit à m’exciter, là où je suis d’ordinaire longue à me mettre dans le bain.
– Faudrait voir à mieux s’entraîner, Schtroumpfette, lâche mon étonnant sauveur.
Schtroumpfette ? Sérieux ? ...»
En vérité, je suis en apnée, captivée par ce que cet homme dégage et atterrée de sentir mon corps réagir de façon tout à fait incongrue.
Merde : j’ai un vrai problème si un type comme ce malade réussit à m’exciter, là où je suis d’ordinaire longue à me mettre dans le bain.
– Faudrait voir à mieux s’entraîner, Schtroumpfette, lâche mon étonnant sauveur.
Schtroumpfette ? Sérieux ? ...»
Chapitre 5 :
Tate
«… J’hallucine :
Miss Minipouss débarque de la planète des Bisounours. Ou alors,
elle se fout royalement de ma gueule, entérinant le fait qu’elle
est dangereuse. Dangereuse et nuisible.
— Je supporte pas qu’on se foute de ma gueule, l’avisé-je, les mâchoires contractées.— Non ?
Le battement de cils sonne comme un énième défi. Quant à la sucette qui vient se nicher dans l’antre humide, elle me fait disjoncter, distillant dans mon esprit des images d’une sensualité débridée. Mes reins s’enflamment et réveillent cette part de moi qui utilise le sexe comme exutoire.
Je ferme les yeux brièvement, savourant l’idée de m’offrir une partie de jambes en l’air bien corsée. Je m’emplis mentalement de l’odeur de sueur et de liquides corporels, comme un drogué qui s’exciterait devant un sachet d’héroïne.
Heureusement pour moi, même si le Shark est peu fréquenté l’après-midi, il y a systématiquement une ou deux chaudasses qui traînent dans le coin dans l’espoir de profiter de privautés que la nuit (et le nombre de gars) rend moins intimes.
— Un conseil : rentre chez toi et laisse-nous gérer, asséné-je.
— J’en tiendrai bien compte, mais il semblerait que ton avis sur la question importe peu !
—Tu peux préciser ? demandé-je, les yeux étrécis.
— Eh bien, regardons les choses en face et n’y vois aucune critique, mais juste l’énoncé d’une déduction logique : tu es contre ma présence ici et je me doute que tu n’as pas gardé ton opinion sur le sujet pour toi. Pourtant, je suis là. Donc, soit ton avis compte moins que les autres, ou alors tu t’es fait griller en beauté.
Arizona lèche consciencieusement sa sucette, incarnation parfaite de l’innocence. Sauf que chaque coup de langue se répercute directement sur mon sexe.
Mon regard se rive sur sa bouche, irrésistiblement attiré par la brillance des lèvres roses et la sensualité qui en émane.
C’est à ce moment que la bête choisit de me jouer un tour à sa sauce. Parce que rien ne pourrait expliquer autrement ce qui suit. Rien !
Tout part en vrille dans ma tête. Je me retrouve collé contre Arizona, ma bouche plaquée contre la sienne. Je mordille la peau au goût sucré et investis le nid humide avec l’envie de dévorer tout ce qui s’offre à moi. Merde ! C’est tellement bon que j’oublie les rugissements de la bête. J’oublie, surtout, que je commets une erreur monumentale.
La pesanteur me ramène les pieds sur terre. Ou plutôt les fesses…
Je sourcille, incapable de comprendre comment je suis passé du paradis à cette position inconfortable sur le sol. Parce que la seule explication plausible est…
Un rire cristallin me cueille au moment où je relève la tête. Mains campées sur les hanches, Arizona me surplombe avec une arrogance narquoise.
— Je supporte pas qu’on se foute de ma gueule, l’avisé-je, les mâchoires contractées.— Non ?
Le battement de cils sonne comme un énième défi. Quant à la sucette qui vient se nicher dans l’antre humide, elle me fait disjoncter, distillant dans mon esprit des images d’une sensualité débridée. Mes reins s’enflamment et réveillent cette part de moi qui utilise le sexe comme exutoire.
Je ferme les yeux brièvement, savourant l’idée de m’offrir une partie de jambes en l’air bien corsée. Je m’emplis mentalement de l’odeur de sueur et de liquides corporels, comme un drogué qui s’exciterait devant un sachet d’héroïne.
Heureusement pour moi, même si le Shark est peu fréquenté l’après-midi, il y a systématiquement une ou deux chaudasses qui traînent dans le coin dans l’espoir de profiter de privautés que la nuit (et le nombre de gars) rend moins intimes.
— Un conseil : rentre chez toi et laisse-nous gérer, asséné-je.
— J’en tiendrai bien compte, mais il semblerait que ton avis sur la question importe peu !
—Tu peux préciser ? demandé-je, les yeux étrécis.
— Eh bien, regardons les choses en face et n’y vois aucune critique, mais juste l’énoncé d’une déduction logique : tu es contre ma présence ici et je me doute que tu n’as pas gardé ton opinion sur le sujet pour toi. Pourtant, je suis là. Donc, soit ton avis compte moins que les autres, ou alors tu t’es fait griller en beauté.
Arizona lèche consciencieusement sa sucette, incarnation parfaite de l’innocence. Sauf que chaque coup de langue se répercute directement sur mon sexe.
Mon regard se rive sur sa bouche, irrésistiblement attiré par la brillance des lèvres roses et la sensualité qui en émane.
C’est à ce moment que la bête choisit de me jouer un tour à sa sauce. Parce que rien ne pourrait expliquer autrement ce qui suit. Rien !
Tout part en vrille dans ma tête. Je me retrouve collé contre Arizona, ma bouche plaquée contre la sienne. Je mordille la peau au goût sucré et investis le nid humide avec l’envie de dévorer tout ce qui s’offre à moi. Merde ! C’est tellement bon que j’oublie les rugissements de la bête. J’oublie, surtout, que je commets une erreur monumentale.
La pesanteur me ramène les pieds sur terre. Ou plutôt les fesses…
Je sourcille, incapable de comprendre comment je suis passé du paradis à cette position inconfortable sur le sol. Parce que la seule explication plausible est…
Un rire cristallin me cueille au moment où je relève la tête. Mains campées sur les hanches, Arizona me surplombe avec une arrogance narquoise.
— Tu
vois que je suis en mesure de me défendre, déclare-t-elle avant
d’enrouler une nouvelle fois sa petite langue rose autour de sa
putain de sucette. Et à mon tour de te prodiguer un conseil :
assure-toi que la fille est consentante pour fourrer ta langue dans
sa bouche, surtout quand tu viens juste de lui expliquer à quel
point elle est indésirable à tes yeux.
Je me laisse retomber sur le sol et éclate d’un rire qui sonne faux même à mes oreilles.
Échec et mat, mec !»
Je me laisse retomber sur le sol et éclate d’un rire qui sonne faux même à mes oreilles.
Échec et mat, mec !»
Avis
de Lili :
Attention
si
vous n’avez pas lu Games Desir, cette chronique peut
contenir des SPOILER !!!
Une
romance autour d’un autre membre du club Styx Lions. Ayant beaucoup
apprécié Games
of Desir, j’ai sauté sur l’occasion de lire celui-ci. La
couverture et le résumé sont accrocheurs. Certains passages relatés
sont assez difficiles et bouleversants.
Arizona
est sur une enquête de grande ampleur, ce n’est pas seulement de
la pornographie et de la prostitution, mais aussi de la vente
humaine. Le FBI invitent de nouveaux agents dans cette enquête dont
Ted Crewey. Arizona va être envoyé sur le terrain au côté d’un
gang, les Styx Lions.
Dax
a demandé du renfort, et c’est une femme qui leur est envoyée.
Tate n’est pas d’accord, il la dénigre avant de la voir. Et
pourtant elle ne cesse de le remettre à sa place.
Arizona
Reyes, 29 ans est agent au FBI, profileuse. Elle adore les détails
dus à sa mémoire eidétique. Son père est colonel, elle a grandi
en compétition avec son frère jumeau décédé en service. C’est
une tête brûlée, intrépide qui adore les challenge. Elle est
aussi curieuse, directe, provocatrice, entière.
Tate
Grison
est le bras droit et
ami de Dax, chef des Styx
Lions.
Il vit avec ses démons
depuis son enfance,
et veut sauver son frère Vic. Il
a des gestes compulsifs avec sa lame, lorsqu’il est a cran. Il
ne croit pas au couple, aux hommes fidèles, aux femmes sages,…
La
narration est à la première personne,
le
point de vue varie
entre
Arizona et Tate.
L’intrigue
est menée avec profondeur et minutie. L’inspecteur Rosario (voire
Games of desir) ne lâche plus les Styx Lions. La commission les
ayant créé veut les voir disparaître. Le dossier Seconde Chance
est la priorité du groupe, Arizona va devenir la partenaire
diabolique de Tate. Leur désir brut va peut-être amener de nouveaux
ennuis ? La détermination de Tate a sauver son frère est
encore plus marquée, Arizona va tout faire pour l’aider.
La
plume est prenante et fluide, malgré une narration prenant parfois
de l’ampleur pendant un dialogue, et alourdit la lecture. Le
syndrome de stress post-traumatique est très bien travaillé et
approfondi dans le contexte de la culpabilité. Chacun vit avec une
voix, une conscience se révélant être pour l’un sa bête et pour
l’autre son frère Billy, apportant parfois une touche d’humour
et d’autre d’angoisse. Le rythme est dynamique et captivant.
Les
émotions sont accaparantes. Tate culpabilise pour son frère, et
cela le rend très en colère. Il a dû mal à gérer ses émotions ,
se cachant derrière sa folie meurtrière. Arizona est forte, c’est
une battante qui ne baisse jamais les bras, bien au contraire plus
elle est repoussée plus elle est intriguée. C’est une force de la
nature, j’adore sa combativité et son intellect. Les
relations intimes sont peu nombreuses, restant néanmoins sensuelles.
Tous
ont peur de lui, elle est fascinée. Une belle histoire émouvante,
voire bouleversante avec de petites touches d’humour. La plume est
prenante et addictive. Encore une réussite pour cette auteure.
Je
remercie les Éditions
Addictives pour
cette lecture !
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