Le Coloc Libre Fascinant Provocant d'Amy Hopper
Résumé
:
Ce
qui se passe entre colocs…
Ethan est brillant, sûr de lui, séducteur, et surtout, il est libre.
Il mène sa vie comme il l’entend, passant de fête en fête et de fille en fille, sans jamais s’attacher.
L’amour est une perte de temps, seuls ses potes méritent sa loyauté !
Mais il n’avait pas pris en compte le paramètre Lola, sa nouvelle coloc.
Française, photographe, fauchée et solaire, elle déboule dans sa vie comme une tornade et bouscule tout.
Entre Ethan et Lola, commence alors une relation faite de désir et de provoc’, entre flamboyance et décadence ! !
Ethan est brillant, sûr de lui, séducteur, et surtout, il est libre.
Il mène sa vie comme il l’entend, passant de fête en fête et de fille en fille, sans jamais s’attacher.
L’amour est une perte de temps, seuls ses potes méritent sa loyauté !
Mais il n’avait pas pris en compte le paramètre Lola, sa nouvelle coloc.
Française, photographe, fauchée et solaire, elle déboule dans sa vie comme une tornade et bouscule tout.
Entre Ethan et Lola, commence alors une relation faite de désir et de provoc’, entre flamboyance et décadence ! !
Format : Format
epub (566
KO
–
249
pages)
Éditeur :
Éditions
Addictives
(31
octobre
2019)
Collection :
Luv
Extrait
:
Chapitre
2 : What’s next ?
Lola
«…
–
T’es à l’heure. Les jolis minois ont tendance à être en
retard… me lance-t-il en guise d’introduction.
– Oui, c’est vrai. Et les arrogants empreints de clichés misogynes ont tendance à être moins intelligents qu’ils ne le prétendent, rétorqué-je.
Cette fois-ci, il est franchement étonné. Et moi, je ne suis pas sûre de regretter ma réponse. OK, c’est lui qui m’embauche, et je le connais depuis moins de vingt-quatre heures, mais faut pas pousser, ce n’est pas interdit, la politesse de base. Sa surprise se transforme cependant en amusement.
– Tu n’as pas tort sur ce point… Bienvenue. Au pays des incompétents en manque d’inspiration, ajoute-t-il, las....»
– Oui, c’est vrai. Et les arrogants empreints de clichés misogynes ont tendance à être moins intelligents qu’ils ne le prétendent, rétorqué-je.
Cette fois-ci, il est franchement étonné. Et moi, je ne suis pas sûre de regretter ma réponse. OK, c’est lui qui m’embauche, et je le connais depuis moins de vingt-quatre heures, mais faut pas pousser, ce n’est pas interdit, la politesse de base. Sa surprise se transforme cependant en amusement.
– Tu n’as pas tort sur ce point… Bienvenue. Au pays des incompétents en manque d’inspiration, ajoute-t-il, las....»
Chapitre
6 : Le volcan
Lola
«…
T’es quand même pas le mec le plus rapide au monde…
Au lieu de s’offusquer, Ethan affiche un demi-sourire aussi adorable qu’exaspérant.
– Écoute, si elle pète un plomb parce que je ne partage pas mon lit avec les femmes avec qui je couche, et qu’elle a supposé qu’on avait déjà couché ensemble – ce qui n’aurait pas été la première fois, je n’ai rien contre les cousines – c’est son problème. Au fond, je suis sûr que t’es d’accord avec moi : ça ne vaut pas le coup de s’énerver. Du coup, je ne comprends pas, t’es venue jusqu’ici sous la pluie au milieu de la nuit pour me faire la morale ?
– Non, pour que tu me loges, petit con, balancé-je.
Je laisse tomber mon sac à terre dans un geste emphatique. Ce qui fonctionne et le déstabilise une seconde.
– Je ne fais pas foyer pour jeunes filles en détresse, chérie.
– Ne m’appelle pas chérie ! Et si je suis à la rue, c’est à cause de toi. Si tu n’avais pas des principes à deux balles concernant qui dort ou pas avec toi et que tu avais eu la décence de ne pas balancer le soutien-gorge de sa meilleure amie à la figure de ta dernière conquête, on n’en serait pas là !
Nous restons un temps silencieux, lui beau et sceptique, moi fatiguée et rongeant mon frein. Puis j’en rajoute une couche.
– Mais sinon, vas-y, mets-moi dehors, proposé-je en écartant grand les bras. Je pèse quarante-huit kilos, ça ne devrait pas être difficile.
La lueur amusée mais quelque peu décontenancée qui danse dans ses yeux me fait comprendre que je suis en train de gagner la partie.
– Très bien. Je t’en prie, il y a une place dans mon lit, me dit-il alors.
Il accompagne sa fausse proposition d’un bras tendu vers sa chambre, comme pour répondre à ma provocation.
– J’imagine qu’ils ne s’ouvrent pas, tes canapés ? tenté-je.
– C’est des sofas Mies van der Rohe, pas des clic-clac Ikea, se désespère-t-il. Mais tu peux aller te coucher dans le lit de Mike ou de Kristen, ça leur fera une bonne surprise quand ils rentreront.
– Non, ça me va très bien, un bout de ton lit…Cette fois, Ethan est vraiment déstabilisé, chose qui ne doit pas lui arriver souvent. Il me regarde sans comprendre. Il ne s’attendait visiblement pas à ce que j’insiste pour rester, encore moins à ce que j’accepte réellement de dormir dans son lit.
Au lieu de s’offusquer, Ethan affiche un demi-sourire aussi adorable qu’exaspérant.
– Écoute, si elle pète un plomb parce que je ne partage pas mon lit avec les femmes avec qui je couche, et qu’elle a supposé qu’on avait déjà couché ensemble – ce qui n’aurait pas été la première fois, je n’ai rien contre les cousines – c’est son problème. Au fond, je suis sûr que t’es d’accord avec moi : ça ne vaut pas le coup de s’énerver. Du coup, je ne comprends pas, t’es venue jusqu’ici sous la pluie au milieu de la nuit pour me faire la morale ?
– Non, pour que tu me loges, petit con, balancé-je.
Je laisse tomber mon sac à terre dans un geste emphatique. Ce qui fonctionne et le déstabilise une seconde.
– Je ne fais pas foyer pour jeunes filles en détresse, chérie.
– Ne m’appelle pas chérie ! Et si je suis à la rue, c’est à cause de toi. Si tu n’avais pas des principes à deux balles concernant qui dort ou pas avec toi et que tu avais eu la décence de ne pas balancer le soutien-gorge de sa meilleure amie à la figure de ta dernière conquête, on n’en serait pas là !
Nous restons un temps silencieux, lui beau et sceptique, moi fatiguée et rongeant mon frein. Puis j’en rajoute une couche.
– Mais sinon, vas-y, mets-moi dehors, proposé-je en écartant grand les bras. Je pèse quarante-huit kilos, ça ne devrait pas être difficile.
La lueur amusée mais quelque peu décontenancée qui danse dans ses yeux me fait comprendre que je suis en train de gagner la partie.
– Très bien. Je t’en prie, il y a une place dans mon lit, me dit-il alors.
Il accompagne sa fausse proposition d’un bras tendu vers sa chambre, comme pour répondre à ma provocation.
– J’imagine qu’ils ne s’ouvrent pas, tes canapés ? tenté-je.
– C’est des sofas Mies van der Rohe, pas des clic-clac Ikea, se désespère-t-il. Mais tu peux aller te coucher dans le lit de Mike ou de Kristen, ça leur fera une bonne surprise quand ils rentreront.
– Non, ça me va très bien, un bout de ton lit…Cette fois, Ethan est vraiment déstabilisé, chose qui ne doit pas lui arriver souvent. Il me regarde sans comprendre. Il ne s’attendait visiblement pas à ce que j’insiste pour rester, encore moins à ce que j’accepte réellement de dormir dans son lit.
– Je
sais pertinemment que t’es un connard de base, pas un violeur,
balancé-je comme pour me justifier.
Ma réplique lui arrache
finalement un demi-sourire...»
Avis
de Lili :
Une
histoire de colocation, d’amitié et d’amour naissant à travers
des répliques, des situations et des problèmes émotionnels. Une belle
histoire, déjà-vue mais plaisante à la lecture.
Lola
vient de déménager pour Cincinnati pour un travail qu’elle n’a
pas eu, pas de salaire, pas d’appartement jusqu’à sa rencontre
avec Kristen, qui lui présente Mike et Ethan ses colocs.
Ethan
est en manque d’effectifs, il embauche Lola pour un shooting. Il
apprécie sa répartie, jusqu’au jour où elle débarque pour lui
imposer sa présence après qu’il ait utilisé la cousine de Lola
pour un coup d’un soir. Celle-ci jalouse a mise Lola dehors.
Lola
Darrieux, 25 ans est française et photographe professionnelle. Elle
a fait ses études à Boston, et ne vit aux États-Unis grâce à une
carte verte. Elle est calme, posée, libre, sympathique, rayonnante... j'ai eu du mal avec ce personnage.
Ethan
Atwood «Handsome» ou «Don Juan», 28 ans est associé chez Pearson
Entertainement, une entreprise de communication. Il a été adopté à
l’âge de 7 ans par une famille aisée. Il est charmeur,
impertinent, le stéréotype du parfait séducteur, juste le coup
d’un soir. Ethan est généreux, très honnête, protecteur et bien
seul. J'apprécie son franc-parlé.
La
narration est à la première personne,
le
point de vue est
surtout celui de
Lola, auquel
parfois se glisse celui d’Ethan.
Les chapitres sont introduits par des titres.
L’intrigue
est menée avec simplicité et légèreté, seule la fin reste rapide
et le pardon trop prompt et candide. Une colocation pas comme les
autres, puisque c’est Ethan qui paie tout. Lola s’installe petit
à petit dans cet appartement de fous. Au fur et à mesure, Ethan
joue avec des sous-entendus sexuels envers Lola. Tous deux sont
attirés l’un par l’autre, mais ne céderont pas à leur envie, enfin pas tout de suite.
Ethan accumule les coups d’un soir, et arrive même à surprendre
Lola.
La
plume est fluide et facile à lire. L’humour dû à l’honnêteté
des protagonistes est une pépite, ainsi que leur répondant. Les
péripéties et les rebondissements sont plaisants, mais restent dans
la catégorie simpliste et rien de nouveau. Le rythme est agréable à
la lecture, seule la fin trop rapide à mon goût. J’aime les
femmes de caractère qui mettent sur table les choses désagréables,
et non celles qui se pendent au cou des hommes après avoir
été brisées, même si charmants soient-ils.
Les
émotions sont intéressantes, bien décrites. Ethan cache très bien
se qu’il pense et ressent, et ne partage de proximité qu’avec
Kristen. Il est assez compliqué et plein de contradictions. Il a eu
une enfance difficile le marquant, il est en colère contre lui-même.
Il se protège de l’amour. La perte de sa cousine et de sa
meilleure amie sur un malentendu est difficile pour Lola et la rend
mélancolique pourtant si rayonnante. Les relations intimes sont
sensuelles.
Apprendre
à vivre, à aimer. Une romance charmante, un manque de nouveauté
néanmoins la lecture reste sympathique. La plume est belle avec de
l’humour et de l’émotion. Un ensemble plaisant à lire, un bon
moment.
Je
remercie les Éditions
Addictives pour
cette lecture !
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