Action ou vérité : Un défi peut tout changer - CE Ricci

 

Prologue : Keene 

«… Il y a presque deux ans

— Action ou vérité ?

Je soupire et jette un coup d’œil à Aspen à côté de moi, haussant un sourcil pour savoir s’il y a une seconde option ?

La réponse est non. Sauf si je veux être exclu du jeu. Ce qui ne m’est jamais arrivé en jouant à cette version modifiée… où il n’y a pas de vérité.

— Fais ce que tu as à faire, lançai-je à Ashton, la fille en charge de mon destin.

Son sourire en coin s’agrandit.

— Embrasse Aspen. ...»

Chapitre 4 : Keene

«…  Pourquoi choisir un défi que nous avions déjà relevé ? Cela n’aurait aucun sens.

Mais nous voilà, et…

— Défi accepté, murmure Pen en se tournant vers moi et en m’attrapant par la nuque.

Un désir douloureux remplit mes veines en même temps que la panique qui s’empare de moi. Parce que cette fois-ci, ce ne serait pas juste un défi. Cela n’avait même pas fini par être un simple défi la dernière fois, et ce ne sera certainement pas un simple baiser entre deux meilleurs amis hétéros.

C’est la seule excuse pour laquelle je réagis comme je le fais quand sa bouche se referme sur la mienne.

Je lève les mains et je repousse Pen. …»

   

        Découverte de la plume de CE Ricci, je sors de cette lecture ravie. L'idée est originale et l'histoire est très prenante émotionnellement et bien développée au niveau découverte de soi. 

    Soirée du lycée, jeu action-vérité, un premier baiser entre les deux meilleurs amis, Keene et Aspen. Keene a une révélation.

Soirée universitaire, jeu beer pong combiné à action-vérité provoque un second baiser entre nos deux colocataires, mais cette fois Keene le repousse, une dispute en découle, un interrogatoire, une révélation...

    Keene Waters , 20 ans est étudiant en commerce et joueur de Baseball. Après le décès de son père et celui de Aspen, il est le seul homme de la maison avec sa mère et sa petite sœur. Il aime suivre le courant mais aussi la monogamie et la simplicité.

    Aspen Kohl, 20 ans est étudiant en architecture. Après le décès de son père, il est seul avec sa mère et les voisin la famille Waters. C'est un homme maniaque du contrôle qui aime tout programmer et qui a peur d'être emprisonné dans une relation, le laissant vulnérable.

    La narration est à la première personne. Le point de vue varie entre Keene et Aspen.

    L'intrigue est menée simplement et progressivement. Après une discussion où la peur du changement est mise en ligne de compte, la révélation de Keene sur son envie de découvrir une nouvelle facette de lui est pris très au sérieux par Aspen. Surprotection ou jalousie, celui-ci se propose comme cobaye. Une relation sans attache, sexuel avec son meilleur ami, où est le problème ? 

    La plume est fluide et très plaisante à la lecture. L'auteure nous offre une belle histoire de découverte de soi, mais aussi de soutien, de protection... Les émotions et les touches d'humour sont très porteuses. Les actions et vérités apportent aussi un certains rythmés comme les découvertes de leur désir.

    Les émotions sont excellentes. Keene a développé une attirance pour son meilleur ami dès leur premier baiser. Une remise en question de sa sexualité s'impose de plus en plus. Aspen ne peut laisser son meilleur ami dans un moment de doute ou d'insécurité, jusqu'à se remettre en question, mais ses peurs ne sont jamais très loin malgré ses sentiments. Les relations intimes sont magnifiques, sensuelles et bien dosées.

    Défi, action ou vérité, meilleurs amis, découverte de soi, confiance, peurs, une belle romance avec une plume tout en fluidité, émotion et humour. Une belle histoire d'amitié et d'amour entre insécurités et désir. Une sublime découverte !

    Je remercie Juno Publishing et Maïwenn pour cette découverte et ce service-presse non-rémunéré !

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Lorsque les cerisiers refleuriront - Charlie Dark

 

Chapitre 1 : Chiharu 

«… — Tiens, tiens, tiens, qu’est-ce que j’ai pêché ? souffle-t-il tandis qu’un de ses hommes continue de froisser ma veste et que Sato est retenu en joue par trois autres.

Ces enfoirés ont éliminé ma garde et je suis le seul encore debout.

— Ne serait-ce pas Kuroi Kitsune1 ? balance-t-il en utilisant mon surnom comme un sujet de moquerie. Voilà une bonne prise qui fera à coup sûr ma renommée.

Je le toise, calme. Il ne m’impressionne nullement, c’est juste un enfant avec un pistolet trop gros pour lui et qui s’est entouré d’une cohorte de petites frappes pour me surprendre. Mais je suis comme les chats, on ne me trompe jamais deux fois.

— Tu es muet ? me nargue-t-il en désignant ma bouche avec son arme qui doit encore contenir des balles.

Je le juge d’un regard assassin, puis ennuyé, que croit-il qu’il puisse me faire ?

Me tuer ?

Non, jamais il n’oserait. Il sait que mon père, que mon clan traquerait le sien et la guerre serait totale. Il faut être incroyablement inconscient pour oser ainsi venir me provoquer. Parfaitement stupide même. ...»

Chapitre 1 : Chiharu

«…  Et tandis que je nage dans l’eau sombre en quête d’un endroit pour remonter à terre, je me fais une promesse : celle de lui rendre au centuple l’humiliation qu’il vient de m’infliger.

Haku Tanaka, tu es un homme mort. …»

Chapitre 2 : Haru

«… Je dois affronter mon père. Je ne vais pas pouvoir lui cacher un tel désastre. Lui qui a cultivé pendant des décennies une trêve avec ces chiens de Yamada et moi je viens de faire exploser ces accords tacites.

Baka.

Chiharu Yamada, lorsque je mettrai à nouveau la main sur toi, je te ferai passer son petit air supérieur !… »

   

       Nouveau roman de Charlie Dark, une plume très attractive avec des idées qui sortent de l'ordinaire. Dans celui-ci nous voyageons au Japon, précisément à Tokyo dans le monde la mafia et des yakuzas.

    Haku est de retour au Japon, après des études interrompues aux Etats-Unis. Dernier fils de la famille, il est exclu, mais recherche la reconnaissance de son père, chef du clan Tanaka. Il décide de s'attaquer au plus gros poisson de Tokyo, Kuroi Kisune.

Suite à la santé déclinante de son père, Chiharu a pris la relève et dirige le clan Yamada. Lors d'une réception de marchandises, il se fait attaquer par un rival. Un provocation, une soif de gloire, dans tous les cas, cet affront de Haku Tanaka ne sera oublier.

    Chiharo Yamada, 28 ans surnommé Kuroi Kisune, le renard sombre, est l'hériter du clan Yamada. Fils unique, il doit être impitoyable, exemplaire et traditionnel. Mais Chiharo sait depuis sa plus tendre enfance qu'il est attiré par les hommes. Une trahison parmi les yakusas. 

    Haku Tanaka, 22 ans est le troisième fils héritier du clan Tanaka. Il n'est pas une priorité pour son père, il est même mis à l'écart. Impulsif, sauvage et un trouble-fête, il enclenche des situations compliquées.

    La narration est à la première personne. Le point de vue varie entre Chiharu et Haku.

    L'intrigue est très bien menée. Suite à cette attaque, Haku n'a plus rien à perdre, il est en disgrâce, et se lance vers une vengeance impossible. Chiharu lui décide de se venger mais sans sang. Nos deux ennemis vont devoir cohabiter, ils vont aussi apprendre à se connaître et à ressentir des choses...    

    La plume est excellente, fluide et appréciable à la lecture. L'auteure apporte de nombreux éléments sur les coutumes des Yakuzas, mais aussi sur le Japon. Elle instaure une belle histoire d'amour, de découverte de soi mais aussi un côté suspense palpitant. Tout est réuni pour une dose de dynamisme, d'émotions, d'humour et d'angoisse.

    Les émotions sont parfaites. Haku est sorti de sa solitude et de sa douleur depuis sa rencontre avec Chiharu. Il est enfin devenu lui-même, et non le troisième fils, celui qui a tué sa mère à sa naissance, l'enfant exclu de la famille. Chiharu qui a consacré sa vie à son clan, se voit offrir un chemin de vie qui lui ressemble plus que ce que lui impose. Tous deux ont trouvé leur moitié, mais c'est interdit, impensable et une trahison digne d'une mise à mort. Les relations intimes sont belles, sensuelles et magnifiques.

    Attaques et provocations, relations interdites, enemies to lovers, rédemption, découverte de soi, une belle romance. La plume est magique comme de coutume avec Charlie Dark. Elle dose à la perfection les émotions, les idées, le rythme, l'humour et le suspense. Une excellente lecture à découvrir pour les fans de romance M/M et du monde mafia. 

    Je remercie Juno Publishing et Maïwenn pour cette découverte et ce service-presse non-rémunéré !

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Politiquement Incorrect - Pauwline Writing

Prologue : 

«… Les étoiles étaient alors devenues le cadet de mes soucis.

— D’accord, c’est qui ?

Quelle spontanéité ! Je lisais dans les yeux de mon père une fierté discrète, la certitude de voir dans mes questions impertinentes une once de son âme, à lui. J’étais sa fille. Trop curieuse, trop bavarde, trop avide de tout comprendre et je partageais avec lui beaucoup trop de traits physiques pour que je puisse un jour le renier.

— Personne ne le sait. Pas même ladite personne

Les questions m’assaillirent et je les noyais dans un profond soupir.

— OK, c’est perdu d’avance.

— Tu te trompes, crois-moi, tu la rencontreras un jour, car rien n’est un hasard. Je te l’ai déjà expliqué ça, non ?

Silence.

— Tu ne t’en rendras sûrement pas compte tout de suite, il faudra peut-être du temps, beaucoup de temps même. Mais lorsque tu la toucheras, ou que cette personne te touchera, crois-moi, tu sauras que c’est cette lumière-là qui s’est activée en toi. Et c’est ce qu’on appelle les âmes lumières. Elle n’allumera pas seulement celle-là, si rare, si exceptionnelle, mais aussi toutes les autres.

Dans l’obscurité et la chaleur d’un été particulièrement difficile, nous en restions là, car les étoiles dansantes venaient d’enflammer le ciel. ...»

Chapitre 4 : Alexander

«…  La jeune femme est prise d’un haut-le-cœur. Bon sang, qu’elle ne vomisse pas sur ce tapis où elle va faire un scandale !

— Qu’est-ce que vous fichez ici ? lui lancé-je en arrivant à sa hauteur. Vous êtes la f…

— Merde… c’est quoi ces chaussures dégueulasses ?!

Elle crie presque tant elle est sous le choc et regarde mes derbies marron d’un air outré. De là où je suis, je pourrais faire exploser le château tant son haleine est chargée d’alcool.

Bordel.

— On ne parle pas de mes chaussures là…

— Oh que si, on en parle ! Elles sont marron. Comment peut-on porter des chaussures couleur caca ?

Elle éclate de rire, …»

Chapitre 5 : Ambre

«… Allez, Tam, c’est pas le moment de te dégonfler !

— Ambre, je…

— Non, le coupé-je sèchement. J’en ai rien à faire que tu n’aies pas le temps. J’ai un train dans deux heures, alors je suis venue te dire que c’était hors de question, tu entends ? Ce coup de pute, tu te le fourres où je pense et moi, je rentre. Ma campagne me manque et toi tu ne manques pas d’excellents éléments qui pourront prendre ma place et…

— Ça tombe bien que tu sois là, j’ai quelqu’un à te présenter.

Mais je rêve ? Il ne m’écoute même pas ce con.

— Voici le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Alexander Vorspiel.

Et c’est à cet instant précis, au moment où cet homme se relève, se tourne vers moi, que le temps s’arrête. Une trappe s’ouvre littéralement sous mes pieds et je sens mon âme plonger dans les abîmes. Au vu de la brutalité du choc, je pense que mon changement de teint est visible à l’œil nu et que mon envie de disparaître est palpable.

Je connais cet homme.

Comment diable n’ai-je pas pu le reconnaître ? Bordel ! Ce costume, ces maudites putains de chaussures, ses grands yeux bleus derrière ses lunettes rondes…

Ce putain de Flamand qui m’a volé mon taxi ! … »

       Découverte d'une nouvelle plume, celle de Pauwline Writing. Alors là, je suis sous l'admiration, j'ai tout adoré. Le nombre de pages m'ayant fait peur au départ, cela s'est vite oublié. Tout est addictif.

    Retour à Bruxelles pour sa rencontre annuelle avec ses amies. Ambre se fait voler son taxi à la gare. Quelques jours plus tard, elle se fait avoir par Alister, son ami pour écrire son discours de Premier ministre, et se retrouve sa porte-parole au côté de son vice-premier ministre, le voleur de taxi...

Retour sur Bruxelles après une conférence à Amsterdam. Alexander a promis d'être présent aux vœux de son parti dont son beau-fils est président. Il se retrouve à prendre le poste de ministre de l'Intérieur, au côté d'Alister Dewalt, et fait la rencontre de son assistante, la folle du taxi...

    Ambre Tamahere, 35 ans est le porte-parole du premier ministre et ami Alister. Entre le rejet de son père, l'alcoolisme de sa mère, la violence de son ex et le dédain son petit-ami, elle se ternit. Et pourtant c'est une femme guerrière intransigeante avec une grande impulsivité, de la répartie et un sarcasme à toute épreuve.

    Alexander Vorspiel, 47 ans est le vice-premier ministre. Entre le rejet de ses frères, l’exigence de sa famille, le désastre de son mariage et l'éloignement de sa fille, il s'est barricadé, s'est construit une façade "politique". Et pourtant c'est une homme sensible, patient, obstiné et arrogant.

    La narration est à la première personne. Le point de vue varie entre Ambre et Alexander.

    L'intrigue est magnifiquement bien menée sur deux fronts, romance et politique. Ambre et Alexander se cherchent, se contredisent pour le plaisir, jusqu'à ce que chacun voit l'autre réellement pour ce qu'il est. Ambre a toujours eu des doutes sur le suicide de son meilleur ami journaliste, mais tous la contredisent. Au sein de la politique, Ambre et Alexander vont dévoiler des secrets bien gardés, mais aussi développer une attirance irrévocable. 

    La plume est fluide et très plaisante à la lecture. L'auteure apporte de belles idées, très bien agencées. Elle revisite certains passages par l'autre point de vue, j'adore. Les thèmes abordés sont très nombreux, et pourtant à aucun moment on ne ressent une lourdeur. Bien au contraire, c'est dynamique et accaparant grâce à une panoplie de joutes verbales, de non-dits, de mensonges, de trahisons, de secrets, de révélations,...

    Les émotions sont parfaites. Ambre a subi une multitudes de déceptions, de pertes et d'angoisses dans sa vie bien solitaire malgré son entourage. Elle aime l'impulsivité et braver l'interdit. Malgré sa force, Alexander se retrouve vulnérable face à Ambre, dix ans sa cadette et fille de son rival. Leur insolence, leur répartie, leur désir les consument irrévocablement. Les relations intimes sont justes, parfaites et sensuelles.

    Politique, mensonges, secrets, trahisons, non-dits, rencontre, désir, ennemis, une romance haute en couleur avec une touche de suspense parfaitement maitrisée. Un premier roman que j'ai apprécié du début à la fin, une plume magnifique avec humour, répartie et émotion. J'attends avec impatience le prochain roman de Pauwline Writing.

    Je remercie Juno Publishing et Maïwenn pour cette découverte et ce service-presse non-rémunéré !

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Last memories #2 L'ordre et la justice - Aurore Morgenstern

 

   Chapitre 1 : 

«… Ses mots n’étaient qu’un murmure que j’eus bien du mal à percevoir par-dessus le bruit du moteur et des sirènes :

— Et si je m’étais trompée, Ardilla ? Et si j’avais participé à l’incarcération d’une innocente ?

— Soledad, ça fait assez longtemps qu’on bosse ensemble pour que je me permette d’affirmer que tu ne prendrais jamais le risque de faire enfermer une innocente. Tu as mené l’enquête à son terme. Et comme tu l’as dit, il y avait des preuves à ne plus savoir qu’en faire contre l’accusée.

— J’espère que tu as raison. Mais, imagine que ça ne soit pas le cas. Qu’une innocente soit derrière les barreaux depuis des années et que le meurtrier ait frappé à nouveau aujourd’hui ? Qu’est-ce qui nous prouve qu’il n’en a pas perpétré d’autres ailleurs entre-temps ? 

— Calme-toi, partenaire. Si par malheur il y a eu une erreur, alors on trouvera le véritable coupable. ...»

Chapitre 3 :

«…  Comme je gardais le silence, incapable de mettre des mots sur les maux de Justin, et ce qu’ils avaient provoqué en moi qui réapprenais à aimer quelqu’un, Leda insista :

— Ardilla ? relança-t-elle. 

— Il a beaucoup souffert sur la fin, dis-je d’une voix blanche. 

C’était bref, mais bien réel. Ce pauvre homme n’avait été que douleur tout du long. Ça avait cependant été encore plus violent avant qu’il ne rende son dernier soupir.

— C’est bien son mari qui l’a tué. Mais il m’a paru étrange. Justin lui-même le trouvait bizarre. Il faut qu’on mette la main sur Thomas au plus vite. Je pense que lui aussi est devenu l’arme servile de quelqu’un de dangereux. Peut-être un de ces tarés qui ne supporte pas le bonheur des autres, même si Justin n’était pas ce qu’on pourrait qualifier d’heureux au sens propre du terme. 

— Il avait quand même obtenu une espèce d’équilibre précaire qui était son bonheur à lui, …»

Attention si vous n’avez pas lu le tome précédent, cette chronique peut contenir des SPOILER !!!

       Suite de la saga Las Memories, avec une nouvelle enquête de meurtres, et une petite avancée dans le couple Maël et Dwayne.

    Après huit mois, Maël s'est bien installé et a trouvé sa place au sein de la police de New York, mais aussi dans sa vie privée. Il s'est construit une belle famille entre son père et sa mère, mais aussi avec Dwayne et sa coéquipière Soledad.

Une nouvelle affaire se présente, et la similitude avec une ancienne affaire de Soledad, Alicia et Dwayne, les intrigue. Le suspect étant en prison depuis trois ans, il est possible qu'un imitateur soit passé à l'acte. Maël est sur l'enquête...

    Maël Ferguson, 29 ans est lieutenant à la NYPD, mais aussi un sorcier. Il a la possibilité de voir les derniers moments des morts. C'est un homme déterminé, attentionné et loyal.

    La narration est à la première personne. Le point de vue est celui de Maël.

    L'intrigue est excellente, elle est très bien menée. Maël ressent une noirceur autour de cette enquête, quelques choses de malsain. Sa vie privée évolue très vite entre les retrouvailles de ses parents, son emménagement avec Dwayne et l'arrivée de ses parents à New-York.

    La plume est fluide et très agréable à lire. L'auteure développe surtout ses enquêtes, le côté suspense et surnaturel que le côté histoire d'amour. C'est très prenant et accaparant. Une touche d'humour apporte de la fraicheur. Quelques longueurs dans la narration, mais rien qui ne ralentisse trop le dynamisme de l'histoire.

    Les émotions sont parfaites. Maël s'ouvre de plus en plus entre son père Howard et Dwayne. Sa peur de l'abandon est présente mais beaucoup moins puissante. Il s'ouvre de plus en plus. Dwayne reste fidèle à lui-même, adorable, gentil, attentionné, prévenant, limite trop parfait. Les relations intimes sont sensuelles et sages.

    Enquête paranormal, suspense, humour et émotions, idées accrocheuses, un ensemble prenant et accaparant. La plume est fluide, les idées bien sympathiques. La lecture est dynamique malgré quelques longueurs de narration. Une saga à découvrir pour son suspense...

    Je remercie Juno Publishing et Maïwenn pour cette découverte et ce service-presse non-rémunéré !

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