Mon insupportable boss de Charlie Lazlo
Résumé :
Il veut la posséder, elle n’a pas dit son dernier mot.
Sören est puissant, riche, il n’a peur de rien ni de personne… mais il est un boss exécrable.
Ses actionnaires lui imposent donc une Chief Happiness Officer : une cheffe du bonheur, pour remotiver les troupes et faire en sorte que les employés reprennent confiance en leur boîte et en leur directeur.
Rose connaît Sören de réputation… et un peu plus, puisqu’ils ont partagé une nuit torride cinq ans plus tôt. Elle hésite à refuser le poste, mais elle en a terriblement besoin.
Quand elle arrive dans l’entreprise, elle est déterminée à s’imposer… mais le clash est immédiat.
Ils se désirent, s’affrontent, se détestent et sont incapables de se résister.
Peu importent les conséquences…
Sören est puissant, riche, il n’a peur de rien ni de personne… mais il est un boss exécrable.
Ses actionnaires lui imposent donc une Chief Happiness Officer : une cheffe du bonheur, pour remotiver les troupes et faire en sorte que les employés reprennent confiance en leur boîte et en leur directeur.
Rose connaît Sören de réputation… et un peu plus, puisqu’ils ont partagé une nuit torride cinq ans plus tôt. Elle hésite à refuser le poste, mais elle en a terriblement besoin.
Quand elle arrive dans l’entreprise, elle est déterminée à s’imposer… mais le clash est immédiat.
Ils se désirent, s’affrontent, se détestent et sont incapables de se résister.
Peu importent les conséquences…
Format : Format epub (553 KO - 248 pages)
Éditeur : Éditions Addictives (22 juillet 2019)
Collection : Luv
Extrait :
Chapitre
2 :
Rose
«…
La main ferme de l’inconnu se
contracte immédiatement après sur ma taille et je m’effondre,
chiffe molle dépenaillée, le cœur battant frénétiquement, mais
le corps inerte.
Tout juste si je sens que Canon se retire. Sonnée par le plaisir, incapable d’ouvrir les yeux, je l’entends qui enlève le préservatif et se rhabille.
Au micro, le présentateur a repris la parole :
— Et c’est maintenant la récompense que vous attendez tous, celle de la start-up dite « Licorne de l’année ». J’appelle pour le recevoir le jeune, mais brillant, Sören Løve, connu pour reverser une partie de ses gains à la reforestation, le concepteur du désormais fameux jeu pour Smartphone, Chocolate Crush.
— Je vais vous laisser, ma jolie, il semblerait que je sois attendu à la tribune et je déteste être en retard. Vous devriez vous rhabiller.
Les fesses à l’air, les yeux désormais entrouverts, j’essaie de me convaincre que je me suis assoupie et que j’ai donc mal compris. Et que mon inconnu aux yeux et cheveux sombres ne peut pas répondre à ce patronyme d’Europe du Nord qu’aucune stagiaire dans le milieu des start-up n’ignore, mais auquel ne répond aucune image, même volée, sur Internet.
J’essaie de me convaincre… Mais j’entends immédiatement après le bruit d’une clef qui tourne dans la serrure, puis d’une porte qui s’ouvre avant de se claquer.
Connard-arrogant, le meilleur coup de ma vie, vient de me donner l’orgasme de ma vie avant de se barrer pour recevoir un prix.
Tout va bien...»
Tout juste si je sens que Canon se retire. Sonnée par le plaisir, incapable d’ouvrir les yeux, je l’entends qui enlève le préservatif et se rhabille.
Au micro, le présentateur a repris la parole :
— Et c’est maintenant la récompense que vous attendez tous, celle de la start-up dite « Licorne de l’année ». J’appelle pour le recevoir le jeune, mais brillant, Sören Løve, connu pour reverser une partie de ses gains à la reforestation, le concepteur du désormais fameux jeu pour Smartphone, Chocolate Crush.
— Je vais vous laisser, ma jolie, il semblerait que je sois attendu à la tribune et je déteste être en retard. Vous devriez vous rhabiller.
Les fesses à l’air, les yeux désormais entrouverts, j’essaie de me convaincre que je me suis assoupie et que j’ai donc mal compris. Et que mon inconnu aux yeux et cheveux sombres ne peut pas répondre à ce patronyme d’Europe du Nord qu’aucune stagiaire dans le milieu des start-up n’ignore, mais auquel ne répond aucune image, même volée, sur Internet.
J’essaie de me convaincre… Mais j’entends immédiatement après le bruit d’une clef qui tourne dans la serrure, puis d’une porte qui s’ouvre avant de se claquer.
Connard-arrogant, le meilleur coup de ma vie, vient de me donner l’orgasme de ma vie avant de se barrer pour recevoir un prix.
Tout va bien...»
Chapitre
3 :
Sören
«…Oh non. Elle est plutôt du genre à me défier
avant de se pencher sur la table et de tendre son joli cul vers
moi.
— Miss Licorne… Si je m’attendais.
Elle s’enflamme dans la seconde. Mais cette fois son regard noisette se plante droit dans le mien. Intéressant.
— Ravie de vous revoir, monsieur Løve !
Au vu de ses sourcils froncés, pas sûr qu’elle dise la vérité.
— Pour votre parfaite information, je m’appelle Rose Legrand. J’apprécierais que vous vous en souveniez.
Très intéressant.
— Vraiment ? Je ne crois pas que vous me l’ayez dit ? Vous me l’avez dit ? je répète en portant deux doigts à mes lèvres, comme pour les humer. Pour être honnête, ce n’est pas la première chose qui me revient en mémoire à propos de notre rencontre.
Elle hoquette. Je ne pensais pas que la peau pouvait prendre autant de nuances de vermeil et je m’amuse assez à les classer : de rose pâle à rouge, très rouge. Voire quasiment cramoisi.
Elle s’enflamme dans la seconde. Mais cette fois son regard noisette se plante droit dans le mien. Intéressant.
— Ravie de vous revoir, monsieur Løve !
Au vu de ses sourcils froncés, pas sûr qu’elle dise la vérité.
— Pour votre parfaite information, je m’appelle Rose Legrand. J’apprécierais que vous vous en souveniez.
Très intéressant.
— Vraiment ? Je ne crois pas que vous me l’ayez dit ? Vous me l’avez dit ? je répète en portant deux doigts à mes lèvres, comme pour les humer. Pour être honnête, ce n’est pas la première chose qui me revient en mémoire à propos de notre rencontre.
Elle hoquette. Je ne pensais pas que la peau pouvait prendre autant de nuances de vermeil et je m’amuse assez à les classer : de rose pâle à rouge, très rouge. Voire quasiment cramoisi.
Laure
nous dévisage l’un après l’autre, interloquée.
— Mais… vous vous connaissez, tous les deux ?
— Mais… vous vous connaissez, tous les deux ?
— Oui…
– Non !
La réponse nous a échappé en même temps. Cette fois, Miss Licorne n’hésite plus. Elle me fusille littéralement de ses grands yeux qui pourraient paraître innocents, alors que je rassemble toute ma volonté pour conserver ma façade d’impassibilité. Elle se fissure un peu plus à chaque fois que la fille au nom de fleur plonge dans l’embarras. Et là, elle y est jusqu’à son joli cou.
Elle tente de reprendre une attitude professionnelle, se tourne vers ma D.R.H.
— En fait, madame, j’ai déjà rencontré M. Løve. Le soir où votre start-up a reçu le prix de…
Je laisse échapper un petit rire et la mâchoire de la fille se contracte.
— …le prix de la licorne de l’année.
Bien assis dans le fond de mon fauteuil, je me délecte du spectacle. Vraiment à croquer.
Inconsciente du malaise de son interlocutrice, Laure ouvre des yeux ronds de stupéfaction.
— Mais c’est génial ! Vous savez donc que c’est grâce à ce prix que l’entreprise de Sören a décollé. En fait, vous avez assisté à son ascension !
Oh, bordel ! Je me mords la lèvre pour ne pas éclater de rire.
— On peut dire ça, Laure, c’est vrai. Miss Li… Legrand était présente lorsque je me suis… élevé.
Doigts joints, je mime le geste d’une fusée qui s’envole tandis que je reprends :
— Elle ne peut pas ignorer à quel point ce fut… dur. Avec des à-coups répétés. Jusqu’à l’explosion finale.
Laure m’observe, front plissé de perplexité, certainement étonnée de me voir débiter plus de trois mots d’affilée sans grogner. Mais je m’en fiche, d’elle. Je reste fixé sur Miss Licorne. Impossible de savoir ce qui domine dans ses beaux yeux : la fureur ou la honte. Sans doute un peu des deux. En tout cas, le mélange est… fascinant...»
– Non !
La réponse nous a échappé en même temps. Cette fois, Miss Licorne n’hésite plus. Elle me fusille littéralement de ses grands yeux qui pourraient paraître innocents, alors que je rassemble toute ma volonté pour conserver ma façade d’impassibilité. Elle se fissure un peu plus à chaque fois que la fille au nom de fleur plonge dans l’embarras. Et là, elle y est jusqu’à son joli cou.
Elle tente de reprendre une attitude professionnelle, se tourne vers ma D.R.H.
— En fait, madame, j’ai déjà rencontré M. Løve. Le soir où votre start-up a reçu le prix de…
Je laisse échapper un petit rire et la mâchoire de la fille se contracte.
— …le prix de la licorne de l’année.
Bien assis dans le fond de mon fauteuil, je me délecte du spectacle. Vraiment à croquer.
Inconsciente du malaise de son interlocutrice, Laure ouvre des yeux ronds de stupéfaction.
— Mais c’est génial ! Vous savez donc que c’est grâce à ce prix que l’entreprise de Sören a décollé. En fait, vous avez assisté à son ascension !
Oh, bordel ! Je me mords la lèvre pour ne pas éclater de rire.
— On peut dire ça, Laure, c’est vrai. Miss Li… Legrand était présente lorsque je me suis… élevé.
Doigts joints, je mime le geste d’une fusée qui s’envole tandis que je reprends :
— Elle ne peut pas ignorer à quel point ce fut… dur. Avec des à-coups répétés. Jusqu’à l’explosion finale.
Laure m’observe, front plissé de perplexité, certainement étonnée de me voir débiter plus de trois mots d’affilée sans grogner. Mais je m’en fiche, d’elle. Je reste fixé sur Miss Licorne. Impossible de savoir ce qui domine dans ses beaux yeux : la fureur ou la honte. Sans doute un peu des deux. En tout cas, le mélange est… fascinant...»
Avis
de Lili :
Une
première lecture pour ma part avec la plume de Charlie Lazlo. Ce
roman est prenant, l’histoire est très belle, de la romance à son sauvetage.
Avant
son départ pour les États-Unis, Rose fait la pique-assiette dans
une réception de geek. Elle fait la rencontre d’un homme agaçant
et passe un moment orgasmique avec lui.
Cinq
ans plus tard, Rose est de retour en France et va travailler pour
Sören Love, l’homme qui l’a fait jouir pour la première fois
avant son départ. Son humeur massacrante et son côté maniaque du
contrôle lui fait perdre de bons employés. Sa nouvelle CHO
l’obsède, il la veut.
Rose
Legrand est Chief Happiness Officer, responsable du bonheur. Elle
doit de l’argent et a été expulsé des États-Unis à cause de
son ex. Elle n’est pas rancunière, et se laisse malmenée et
rejetée très facilement. Pourtant elle est fière avec du caractère
parfois à retardement. Rose est très pétillante et empathique.
Sören
Love est chef d’entreprise, une star-up respectant l’environnement.
Il est seul et n’a plus de famille. Il a un seul ami, son avocat.
Il est fière, arrogant, insupportable, tyrannique et impulsif. Il se
cache et se protège derrière un caractère imbu de lui-même et
colérique.
La
narration est à la première personne,
le
point de vue varie
entre
Sören et Rose.
L’intrigue
est bien menée, le suspense se maintient par un manque de détail
dans les explications ou le survol sur le passé et les relations.
Sören a besoin de Rose, elle a besoin de lui pour avancer. Vont-ils
trouver des compromis ? Et surtout se mettre d’accord ?
La
plume est fluide et légère, c’est facile à lire. L’humour est
une pépite, les sentiments très appréciables. Le rythme est
entraînant, c’est régulier et addictif.
Les
émotions sont accaparantes et diversifiées, du désir à la haine,
de la colère à la tristesse. Le sarcasme et les provocations
frappent où cela fait le plus mal, et blessent. Un sacré combat de
coqs. Les relations intimes sont sensuelles et bien intégrées à
l’histoire. Excellent !
Une
belle histoire d’amour avec une plume légère et fluide avec de
l’humour et du sarcasme. C’est addictif, l’intrigue et le
suspense laissés sur certains évènements sont frustrants et
captivants. C’est un ensemble tout à fait plaisant à la lecture,
un excellent moment !
Je
remercie les Éditions
Addictives pour
cette lecture !
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