Les Rapaces tome 5 L'aigle de Pierrette Lavallée
Résumé
:
Depuis
le braquage, Eagle est sur tous les fronts : il sert d’intermédiaire
entre les différents membres des Rapaces et intervient lorsque c’est
nécessaire.
Cependant,
cette fois, c’est lui qui a besoin d’aide. Non seulement il est
traqué par la jolie Ashlin, mais son passé le rattrape et il doit
l’affronter s’il veut s’en sortir et sauver la jeune femme.
Tous
deux se retrouvent en fâcheuse posture et ne pourront compter que
sur un clan solide et uni : Les Rapaces.
Format : Format
epub (
5,4Mo
–
196
pages)
Éditeur :
Éditions
Sharon Kéna
(10
septembre
2019)
Collection :
Dark
Romance
Extrait
:
Chapitre
1 :
Ashlin
«…— Que nous devons discuter… sérieusement ! Dis-moi où tu te trouves et je viendrai te rejoindre.
— Jackson, je suis partie pour mon boulot et…
— Non, c’est faux et tu le sais. Si tu as décidé de te lancer à la chasse aux sorciers, c’était pour lui… c’est tout !
Je sais de qui il parle, mais je ne veux pas me prendre la tête avec lui, surtout à cause d’Aaron. Ça a toujours été un sujet sensible entre nous.
— À moins, poursuit-il, que toi et l’un de ses braqueurs…
— Qu’est-ce que tu insinues ? m’énervé-je. Que je m’envoie en l’air avec un malfaiteur ? Au cas où tu aurais perdu la mémoire, je te rappelle que j’ai travaillé pendant trois ans au bureau du shérif de Welingray avant de me procurer une licence de détective. Les bandits, je les mets en prison, je ne couche pas avec, si c’est ce dont tu me soupçonnes.
— Je ne t’accuse de rien, soupire-t-il, j’essaie juste de comprendre ce qui se passe !
— Nous avons déjà eu cette conversation, répliqué-je, à présent furieuse. Je me dois d’être ici, de poursuivre ces fils de putes, je…
— Et moi, Ashlin ? m’interrompt-il. Ça fait trois ans que nous sommes ensemble. Deux que nous sommes fiancés. Qu’est-ce que tu me dois, à moi ?
Je sais que j’exagère, que Jackson s’est montré plus que patient avec moi, mais Aaron mérite que justice soit faite et il n’y a que moi qui puisse arrêter son meurtrier.
— Je te demande énormément, Jackson, j’en ai conscience, mais tu dois me comprendre et…
— Non… non, franchement, je n’y arrive plus. Merde, Ashlin, même les forces de l’ordre ont abandonné la traque ! Le directeur de la banque a récupéré son fric grâce à l’assurance, il a retiré sa plainte…
— Je… quoi ? m’exclamé-je.
— De Provinille a retiré sa plainte, me répète-t-il. Il a estimé que la mort de son fils avait remis les pendules à l’heure, qu’il commençait à prendre conscience que l’absence de ce dernier était un poids qui allait peser sur son âme jusqu’à son propre trépas et qu’il voulait mettre un terme à cette… chasse.
— Non… non, c’est impossible ! m’écrié-je. Dis-moi que c’est une blague !
Je frappe de rage sur mon volant. Ainsi Aaron était passé aux oubliettes, comme s’il n’était qu’un dommage collatéral. Je ne peux pas autoriser une chose pareille, pas après ce que je viens d’apprendre...»
«…— Que nous devons discuter… sérieusement ! Dis-moi où tu te trouves et je viendrai te rejoindre.
— Jackson, je suis partie pour mon boulot et…
— Non, c’est faux et tu le sais. Si tu as décidé de te lancer à la chasse aux sorciers, c’était pour lui… c’est tout !
Je sais de qui il parle, mais je ne veux pas me prendre la tête avec lui, surtout à cause d’Aaron. Ça a toujours été un sujet sensible entre nous.
— À moins, poursuit-il, que toi et l’un de ses braqueurs…
— Qu’est-ce que tu insinues ? m’énervé-je. Que je m’envoie en l’air avec un malfaiteur ? Au cas où tu aurais perdu la mémoire, je te rappelle que j’ai travaillé pendant trois ans au bureau du shérif de Welingray avant de me procurer une licence de détective. Les bandits, je les mets en prison, je ne couche pas avec, si c’est ce dont tu me soupçonnes.
— Je ne t’accuse de rien, soupire-t-il, j’essaie juste de comprendre ce qui se passe !
— Nous avons déjà eu cette conversation, répliqué-je, à présent furieuse. Je me dois d’être ici, de poursuivre ces fils de putes, je…
— Et moi, Ashlin ? m’interrompt-il. Ça fait trois ans que nous sommes ensemble. Deux que nous sommes fiancés. Qu’est-ce que tu me dois, à moi ?
Je sais que j’exagère, que Jackson s’est montré plus que patient avec moi, mais Aaron mérite que justice soit faite et il n’y a que moi qui puisse arrêter son meurtrier.
— Je te demande énormément, Jackson, j’en ai conscience, mais tu dois me comprendre et…
— Non… non, franchement, je n’y arrive plus. Merde, Ashlin, même les forces de l’ordre ont abandonné la traque ! Le directeur de la banque a récupéré son fric grâce à l’assurance, il a retiré sa plainte…
— Je… quoi ? m’exclamé-je.
— De Provinille a retiré sa plainte, me répète-t-il. Il a estimé que la mort de son fils avait remis les pendules à l’heure, qu’il commençait à prendre conscience que l’absence de ce dernier était un poids qui allait peser sur son âme jusqu’à son propre trépas et qu’il voulait mettre un terme à cette… chasse.
— Non… non, c’est impossible ! m’écrié-je. Dis-moi que c’est une blague !
Je frappe de rage sur mon volant. Ainsi Aaron était passé aux oubliettes, comme s’il n’était qu’un dommage collatéral. Je ne peux pas autoriser une chose pareille, pas après ce que je viens d’apprendre...»
Avis
de Lili :
Après
Falcon et la mise en scène de sa mort, Geier gravement blessé et sa
vengeance, Buse et son gang de motards, la vie troublante de Condor
et Milan, c’est au tour de Eagle. Ce
roman est une Dark Romance, certaines scènes sont explicites et
peuvent heurter la sensibilité des lecteurs.
Pendant
le braquage, Eagle a tué un homme, un flic. Il a aussi été trahi
par son frère de sang, lui fournissant de vraies armes à la place
des armes de paintball demandées. Maintenant tous les Rapaces sont
en sécurité, sauf lui le «tueur de flic». Un an de cavale, il se
sent fatigué et depuis un petit moment il est suivi par une jeune
femme.
Après
une année de traque, Ashlin arrive au bout de sa quête avec la
trace d’Angel Biyela. Son petit-ami est fatigué de l’attendre,
et lui apprend que De Provinille a retiré sa plainte contre son fils
et ses amis. Les flics ont arrêté les recherches, et qu’Aaron ne
sera pas venger mais aussi qu’il n’est pas blanc comme neige.
Angel
«Eagle» Biyela, 27 ans a grandi au côté de Falcon, ils sont comme
frère. Il a été élevé par sa mère qui a eu cinq enfants,
Aminata, Julian, Roman, et Zélie. C’est un homme calme, prêt à
tout pour se qu’il affectionne.
Ashlin
Dubard, 24 ans est détective privée. Elle est orpheline. Ashlin se
cache derrière sa froideur, et ignorer sa féminité pour se
protéger. Elle a une belle répartie et ne se laisse pas
impressionner, c’est une femme forte et indépendante.
La
narration est à la première personne,
le
point de vue varie
entre
Eagle
et Ashlin, auquel
se rajoute Falcon
et
Mina.
L’intrigue
est prenante et addictive. De proie, il est devenu le prédateur.
Eagle a décidé d’apprendre à connaître l’inconnue qui le
suit. Une fois Ashlin à sa merci, c’est un autre inconnu qui lui
tire dessus. Bien décidé à fuir, il utilise Ashlin comme bouclier
et otage.
La
plume est fluide et très facile à lire. Certaines scènes sont
osées et brutes, attention aux âmes sensible. L a boucle est
bouclée. Ce tome conclue parfaitement toutes nos questions depuis le
début. Le rythme est dynamique, et aucun temps mort.
Les
émotions sont intenses. Ashlin se cache depuis qu’elle a été
brisée, elle n’est plus celle qu’elle était libérée et
passionnée. Eagle l’aide, elle est sans volonté face à lui.
Eagle s’est fait une promesse, elle le limite dans ses relations,
son désir pour Ashlin va anéantir ses barrières et la maîtrise de
lui-même. Les relations intimes sont torrides et sensuelles,
attention à certaines scènes.
Le
dernier Rapaces a eu son histoire. Une charmante et difficile
histoire d’amour. Nos deux protagonistes se retrouvent dans un
tourbillon d’émotions, de prédateurs ils sont devenus la proie
d’un inconnu. La plume est fluide et additive, les pages filent
pour arriver à une excellente conclusion.
Une
saga haute en couleur, érotisme, sombre, sensualité, humiliation,…
tout est dosé pour une parfaite dark romance avec une touche de
suspense. Excellent moment de lecture avec cette saga. À découvrir !
Encore
un grand merci à Aurélie
et à la maison d'Éditions
Sharon Kéna
pour
ce service presse.
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