Les Rapaces tome 2 La Buse de Pierrette Lavallée
Résumé
:
Après
avoir été blessé lors du braquage de la banque du père de Falcon,
Buse n’a qu’une solution afin d’éviter d’être dénoncé à
la police : se faire soigner dans l’anonymat le plus complet. La
seule qui peut l’aider est Jeannie, son ex, la garce qui lui a
brisé le cœur quelques années plus tôt.
Leurs
retrouvailles sont glaciales, empreintes de violence, de colère,
d’incompréhension, de ressentiments. Forcés de cohabiter, Buse
est bien décidé à faire payer à la jeune femme sa trahison et,
dès lors, il ne lui épargne rien, ni les coups, ni les
humiliations, ni la honte...
Format : Format
epub ( 3,4Mo
-
214
pages)
Éditeur :
Éditions
Sharon Kéna
(11
juin
2019)
Collection : Dark Romance
Extrait
:
Chapitre
1 :
Jeannie
«…Je
n’aime pas être seule au fond des bois, mais c’est l’unique
endroit où je peux être en paix.
Je ferme la lumière de la cuisine, quand soudain, j’ai l’impression qu’une ombre vient de glisser sous la fenêtre. Je tremble violemment et me précipite vers l’entrée pour verrouiller la porte, lorsque la poignée tourne.
Je pousse un cri, mais je suis si terrorisée que je reste tétanisée sur place. La seule chose que je puisse faire, c’est regarder le battant s’ouvrir lentement, très lentement.
Cinq centimètres…
Dix centimètres…
Celui qui se trouve de l’autre côté a envie de jouer avec mes nerfs. Je n’en peux plus alors je craque : je pousse un rugissement terrible, ouvre la porte à la volée et me retrouve avec… le canon d’une arme à feu dirigée vers mon visage.
— Coucou, Jeannie… Tu te souviens de moi ? En tout cas, moi, je me souviens parfaitement de toi… Jay !
Je fais un pas en arrière tandis qu’il en fait un en avant, puis encore et encore… Je suis face à mon plus grand cauchemar et lorsque je le fixe, je sais qu’il va me faire payer ce que je lui ai fait subir... une nouvelle fois.
— Oui… oui, je me souviens de toi, murmuré-je. Bonsoir, Bust...
— Appelle-moi Buse ! me coupe-t-il sèchement. »
Je ferme la lumière de la cuisine, quand soudain, j’ai l’impression qu’une ombre vient de glisser sous la fenêtre. Je tremble violemment et me précipite vers l’entrée pour verrouiller la porte, lorsque la poignée tourne.
Je pousse un cri, mais je suis si terrorisée que je reste tétanisée sur place. La seule chose que je puisse faire, c’est regarder le battant s’ouvrir lentement, très lentement.
Cinq centimètres…
Dix centimètres…
Celui qui se trouve de l’autre côté a envie de jouer avec mes nerfs. Je n’en peux plus alors je craque : je pousse un rugissement terrible, ouvre la porte à la volée et me retrouve avec… le canon d’une arme à feu dirigée vers mon visage.
— Coucou, Jeannie… Tu te souviens de moi ? En tout cas, moi, je me souviens parfaitement de toi… Jay !
Je fais un pas en arrière tandis qu’il en fait un en avant, puis encore et encore… Je suis face à mon plus grand cauchemar et lorsque je le fixe, je sais qu’il va me faire payer ce que je lui ai fait subir... une nouvelle fois.
— Oui… oui, je me souviens de toi, murmuré-je. Bonsoir, Bust...
— Appelle-moi Buse ! me coupe-t-il sèchement. »
Chapitre
2 :
Buse
«…—
Mais pourquoi agis-tu de la sorte ? crie-t-elle en se débattant.
Bus’, je t’en prie, ne fais pas ça !
— Oh si, je vais le faire, car il me faut un moyen de pression sur toi, chérie ! ironisé-je. Voilà le deal, tu fais tout ce que je te demande et tu ressortiras de ce chalet aussi vierge que maintenant avec cette putain de bague à ton annulaire ; ou tu me désobéis, me trahis, refuses de m’aider, et je peux te jurer sur ce que j’ai de plus cher au monde que ta virginité ne sera plus qu’un mauvais souvenir.
— Bus’, je me marie bientôt, tu ne peux pas faire ça, mes parents…
Je laisse échapper un rire amer et l’attrape fermement par la nuque pour l’obliger à se lever, la crosse du revolver meurtrissant son joli petit cou.
— C’est bizarre, grondé-je, je ne vois pas tes vieux ici, tu crois franchement qu’ils vont venir à ton secours ?
— Bus’
— Je serre un peu plus fort et elle pousse un cri de douleur.
— Mon épaule ! répété-je.
Un sanglot s’étrangle dans sa gorge et elle hoche la tête de haut en bas, les larmes aux yeux.
— Ma… ma trousse est à l’étage, murmure-t-elle.
Un sourire menaçant étire mes lèvres.
— Je compte jusqu’à trente, chérie. Si tu tentes de t’enfuir, si tu appelles les flics ou si au bout de mon décompte, tu n’es pas en bas, je peux t’assurer que je me lance à ta poursuite.
— Oh si, je vais le faire, car il me faut un moyen de pression sur toi, chérie ! ironisé-je. Voilà le deal, tu fais tout ce que je te demande et tu ressortiras de ce chalet aussi vierge que maintenant avec cette putain de bague à ton annulaire ; ou tu me désobéis, me trahis, refuses de m’aider, et je peux te jurer sur ce que j’ai de plus cher au monde que ta virginité ne sera plus qu’un mauvais souvenir.
— Bus’, je me marie bientôt, tu ne peux pas faire ça, mes parents…
Je laisse échapper un rire amer et l’attrape fermement par la nuque pour l’obliger à se lever, la crosse du revolver meurtrissant son joli petit cou.
— C’est bizarre, grondé-je, je ne vois pas tes vieux ici, tu crois franchement qu’ils vont venir à ton secours ?
— Bus’
— Je serre un peu plus fort et elle pousse un cri de douleur.
— Mon épaule ! répété-je.
Un sanglot s’étrangle dans sa gorge et elle hoche la tête de haut en bas, les larmes aux yeux.
— Ma… ma trousse est à l’étage, murmure-t-elle.
Un sourire menaçant étire mes lèvres.
— Je compte jusqu’à trente, chérie. Si tu tentes de t’enfuir, si tu appelles les flics ou si au bout de mon décompte, tu n’es pas en bas, je peux t’assurer que je me lance à ta poursuite.
Et, en
moins de cinq minutes, je serais entre tes cuisses à te chevaucher
tel un étalon.
— Tu me violerais ? s’exclame-t-elle.
— De nouveau, je m’esclaffe de bon cœur.
— Voyons, ma chérie, toi et moi savons parfaitement que ce ne serait pas un viol, n’est-ce pas ? Je connais tes points faibles, tes zones érogènes les plus sensibles. Je sais qu’autrefois, il me suffisait de lécher tes seins pour que tes fesses décollent du matelas. Si je n’étais pas assez bien pour tes parents, je l’étais toutefois pour te donner du plaisir.
— Bus’
Je la lâche avec brusquerie et la pousse vers l’escalier.
— Un, commencé-je, deux… trois… »
— Tu me violerais ? s’exclame-t-elle.
— De nouveau, je m’esclaffe de bon cœur.
— Voyons, ma chérie, toi et moi savons parfaitement que ce ne serait pas un viol, n’est-ce pas ? Je connais tes points faibles, tes zones érogènes les plus sensibles. Je sais qu’autrefois, il me suffisait de lécher tes seins pour que tes fesses décollent du matelas. Si je n’étais pas assez bien pour tes parents, je l’étais toutefois pour te donner du plaisir.
— Bus’
Je la lâche avec brusquerie et la pousse vers l’escalier.
— Un, commencé-je, deux… trois… »
Avis
de Lili :
Ce
roman est une Dark Romance, certaines scènes sont explicites et
peuvent heurter la sensibilité de lecteurs. Cette histoire se passe
en parallèle au tome 1, Le
Faucon.
Le
braquage de la banque du père de Falcon a foiré, et Buse a pris
une balle. Si la fille n’avait pas hurlé, il ne serait pas dans la
voiture avec son jumeau Geier en direction du chalet de Jeannie, son
ex.
Jeannie
se sent prise au piège entre sa famille, ses amis, son fiancé
Pierre-Henri…, elle s’est réfugiée dans son chalet loin de
tout. Dans neuf mois, elle sera mariée. Un mariage qui la rend
malade.
Buster
«Buse» est un homme riche et l’entreprise familiale fonctionne
très bien. En cinq ans, il est devenu plus aigri, froid, volage,
depuis que Jeannie l’a quitté avec une simple lettre. Derrière
cette carapace et cette colère, il se cache un homme fier,
protecteur et attentionné. Mais refera-t-il un jour surface ?
Jeannie
de Richemarnel, 23 ans était étudiante en médecine. Elle est sous
la coupe de sa mère, et n’ose pas se rebeller. Il lui restait
quelques semestres pour valider son diplôme de médecine, mais
Pierre-Henri, son fiancé a exigé une femme entretenue, à son service. Elle a donc tout arrêté. Elle est malade et se
laisse porter, et pourtant elle est forte et courageuse.
La
narration est à la première personne,
le
point de vue varie
entre
Buse et Jeannie. Quelques
tirets sont mal placés entre deux dialogues, nous
obligeant à relire parfois le passage.
L’intrigue
est bien menée, nous amenant dans un monde de captivité, de fuite et
de vengeance. Après cinq ans, Jeannie se retrouve en face de Buster,
armé lui demandant de le soigner, sinon il lui prendra sa virginité
tant protégée. Jeannie va devoir subir la colère, les ordres et
les humiliations de Buse, en échange de toute la souffrance qu’elle
lui a causée lors de sa trahison. Buse est en rogne et brisé, il
veut se venger mais ses sentiments sont toujours présents. Comment
vont-ils réussir à sortir de cette engrenage sans devenir fou ?
La
plume est fluide et facile à lire. Attention aux âmes sensibles,
certaines scènes sont sombres et bouleversantes. L’écriture est
souple, malgré le côté Dark romance, l’histoire reste légère
et addictive. Les rebondissements et les péripéties sont bien
intégrés et intenses. Le rythme est excellent, tout arrive au
moment opportun.
Les
émotions sont puissantes, la peur, la colère, le désir, … Jennie
a subi les reproches et des conseils de sa mère, son poids, son
caractère, son comportement,… elle en est devenue malade. Buse se
montre dure et froid, il doit cacher ses faiblesses à Jeannie, mais
il connaît aussi toutes les siennes. Il s’en suit de nombreuses
batailles. Les relations intimes sont justes parfaites face à la
relation de couple entre Jeannie et Buster que vous découvrirez au
fil des pages.
Les
personnages secondaires sont très peu présents puisque Buse et Jay
se cachent. Nous apercevons Geier et Pierre-Henri le fiancé.
Des
retrouvailles rudes et sombres. Entre colère et amour, la ligne est
fine et nos personnages se voient bousculer par leurs émotions. La
plume de l’auteur est et reste une pépite poussant les scènes
dans l’extrême. C’est émouvant et addictif, excellente suite.
Vivement le prochain tome sur Geier.
Encore
un grand merci à Aurélie
et à la maison d'Éditions
Sharon Kéna
pour
ce service presse.
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