Charmant Connard ! de Mia Carre
Résumé
:
Un
homme, une femme, un bonzaï : la colocation parfaite !
Hope arrive à New York pour être enfin libre. Pour elle qui a si peu d’expérience, c’est le début d’une vie qu’elle espère exaltante.
De son côté, Arthur vit à cent à l’heure, il passe d’une fête à l’autre et est plus souvent en rendez-vous à l’autre bout du monde que dans son loft.
Une colocation à deux ? Ils n’ont pas grand-chose à voir mais ne sont pas supposés se croiser souvent.
Sauf que les choses ne se déroulent pas vraiment comme prévu. Après une rencontre pour le moins fracassante, ils vont devoir cohabiter en essayant de ne pas s’entretuer… ni se sauter dessus !
Et ce n’est pas gagné. Entre les mensonges et les secrets bien gardés, la survie en colocation s’annonce houleuse !
Hope arrive à New York pour être enfin libre. Pour elle qui a si peu d’expérience, c’est le début d’une vie qu’elle espère exaltante.
De son côté, Arthur vit à cent à l’heure, il passe d’une fête à l’autre et est plus souvent en rendez-vous à l’autre bout du monde que dans son loft.
Une colocation à deux ? Ils n’ont pas grand-chose à voir mais ne sont pas supposés se croiser souvent.
Sauf que les choses ne se déroulent pas vraiment comme prévu. Après une rencontre pour le moins fracassante, ils vont devoir cohabiter en essayant de ne pas s’entretuer… ni se sauter dessus !
Et ce n’est pas gagné. Entre les mensonges et les secrets bien gardés, la survie en colocation s’annonce houleuse !
Format : Format
epub (465
KO
–
231
pages)
Éditeur :
Éditions
Addictives
(27
décembre
2019)
Collection :
Luv
Extrait
:
Prologue :
Hope
«…
Mais il ne s’en va pas, il semble même prendre son temps.
J’entends le froissement des tissus, le glissement des tiroirs, la
danse des cintres.
Non mais sérieusement, il se croit chez lui !
Il s’approche. Je n’entends pas ses pas, étouffés par la moquette moelleuse – aussi moelleuse qu’une couette, c’est dire –, mais je perçois sa présence, ses mouvements.
Et il s’arrête juste devant moi.
Mon regard se pose d’abord sur des pieds nus. Puis, plus mon regard s’élève, plus la chaleur me monte au visage.
Mes yeux remontent sur des jambes nues. Des cuisses nues. Un…
Oh. Mon. Dieu !
Aaaah !
— Excusez-moi, mais que… commence l’inconnu, visiblement aussi surpris que moi.
Je bondis sur mes pieds, les joues en feu, et me cache le visage entre les mains. C’est idiot, extrêmement idiot comme réaction, mais je n’y peux rien.
Je n’ai jamais vu d’homme nu de ma vie !
Non mais sérieusement, il se croit chez lui !
Il s’approche. Je n’entends pas ses pas, étouffés par la moquette moelleuse – aussi moelleuse qu’une couette, c’est dire –, mais je perçois sa présence, ses mouvements.
Et il s’arrête juste devant moi.
Mon regard se pose d’abord sur des pieds nus. Puis, plus mon regard s’élève, plus la chaleur me monte au visage.
Mes yeux remontent sur des jambes nues. Des cuisses nues. Un…
Oh. Mon. Dieu !
Aaaah !
— Excusez-moi, mais que… commence l’inconnu, visiblement aussi surpris que moi.
Je bondis sur mes pieds, les joues en feu, et me cache le visage entre les mains. C’est idiot, extrêmement idiot comme réaction, mais je n’y peux rien.
Je n’ai jamais vu d’homme nu de ma vie !
Mon
cœur bat à tout rompre dans ma poitrine, je suis sur le point de
manquer d’air.
Mes doigts s’écartent légèrement malgré moi, et je jette un coup d’œil au spécimen qui me fait face : il est blond, grand, athlétique, beau, très beau. Je croise son regard, bleu comme l’océan Pacifique. Il me dévisage, les sourcils froncés, mi-perplexe, mi-amusé, mais il ne dit plus rien.
Embarrassée jusqu’à la pointe des cheveux, je replace mes mains sur mes yeux en mode « si je ne le vois pas, c’est qu’il n’existe peut-être pas ! ».
Qu’un trou s’ouvre sous mes pieds et m’engouffre tout de suite.
Frank m’avait dit que ce serait une soirée entre amis, que je pourrais rencontrer des gens, pour que je ne sois pas seule en ville. C’était une excellente idée ! Jusqu’à ce que je ne supporte plus la foule amassée dans l’appartement, fasse une crise de panique, m’enferme ici et rencontre l’inconnu du dressing.
Sans aucun vêtement sur lui…»
Mes doigts s’écartent légèrement malgré moi, et je jette un coup d’œil au spécimen qui me fait face : il est blond, grand, athlétique, beau, très beau. Je croise son regard, bleu comme l’océan Pacifique. Il me dévisage, les sourcils froncés, mi-perplexe, mi-amusé, mais il ne dit plus rien.
Embarrassée jusqu’à la pointe des cheveux, je replace mes mains sur mes yeux en mode « si je ne le vois pas, c’est qu’il n’existe peut-être pas ! ».
Qu’un trou s’ouvre sous mes pieds et m’engouffre tout de suite.
Frank m’avait dit que ce serait une soirée entre amis, que je pourrais rencontrer des gens, pour que je ne sois pas seule en ville. C’était une excellente idée ! Jusqu’à ce que je ne supporte plus la foule amassée dans l’appartement, fasse une crise de panique, m’enferme ici et rencontre l’inconnu du dressing.
Sans aucun vêtement sur lui…»
Chapitre
1 :
La
magie de New York
Hope
«…
Il se fige au milieu du salon et je retiens ma respiration. Qu’est-ce
que je dois lui dire, déjà ? Bizarrement, mes mots sont
emprisonnés dans ma gorge. La tension devient palpable, contraste
saisissant avec hier soir.
— Je pensais que tu étais déjà partie, lance Dr Glamour.
Je cligne des yeux, le temps que l’information me monte au cerveau.
Partie ? C’est à lui de partir, j’habite ici, moi !
Je ne m’attendais pas à cette réaction de sa part et ça me déstabilise. J’en éprouve une légère déception mais ça m’aide à me ressaisir. Je reprends la préparation de ma sauce sans quitter Dr Glamour des yeux.
— Mais que… qu’est-ce que tu fais ? me demande-t-il.
— Une sauce hollandaise.
— Pardon ?
— Une sauce hollandaise, pour des œufs Bénédicte.
— Je pensais que tu étais déjà partie, lance Dr Glamour.
Je cligne des yeux, le temps que l’information me monte au cerveau.
Partie ? C’est à lui de partir, j’habite ici, moi !
Je ne m’attendais pas à cette réaction de sa part et ça me déstabilise. J’en éprouve une légère déception mais ça m’aide à me ressaisir. Je reprends la préparation de ma sauce sans quitter Dr Glamour des yeux.
— Mais que… qu’est-ce que tu fais ? me demande-t-il.
— Une sauce hollandaise.
— Pardon ?
— Une sauce hollandaise, pour des œufs Bénédicte.
Il
me regarde étrangement, comme si j’étais une extraterrestre.
J’arrête de fouetter la sauce et pose les ustensiles sur le
comptoir. J’inspire et m’adresse à lui, d’un ton sincère à
défaut d’être assuré :
— Je préfère être franche, je ne sais pas bien comment gérer les lendemains de fête avec un inconnu. Mais il vaut peut-être mieux que tu y ailles. Ou alors si tu as faim, on peut partager mes œufs Bénédicte, et ensuite tu y vas. Je ne sais pas si je suis autorisée à te garder ici, en fait, et je…
— Stop ! Arrête. Non, je ne veux pas d’œufs Bénédicte. Que fais-tu ici ? Pourquoi n’es-tu pas partie ?
— Je vis ici, je ne vais nulle part, lui réponds-je, légèrement vexée par sa remarque.
— Tu vis ici ? répète-t-il en plissant les yeux.
— Oui, je vis ici, tu as bien compris, et donc je pense que c’est plutôt à toi de t’en aller, dis-je en reprenant ma cuisine, histoire de me donner un peu de contenance.
Il ne répond pas tout de suite et me fixe avec une expression absolument indéchiffrable. Dr Glamour inspire profondément et se passe les mains sur le visage, puis me fixe à nouveau.
— Hope Summers ? dit-il, suspicieux.
Ma main se suspend en l’air. Je commence à avoir du mal à respirer, là, d’un coup.
Et merde.
— Arthur Preston ? Soufflé-je.
— Je préfère être franche, je ne sais pas bien comment gérer les lendemains de fête avec un inconnu. Mais il vaut peut-être mieux que tu y ailles. Ou alors si tu as faim, on peut partager mes œufs Bénédicte, et ensuite tu y vas. Je ne sais pas si je suis autorisée à te garder ici, en fait, et je…
— Stop ! Arrête. Non, je ne veux pas d’œufs Bénédicte. Que fais-tu ici ? Pourquoi n’es-tu pas partie ?
— Je vis ici, je ne vais nulle part, lui réponds-je, légèrement vexée par sa remarque.
— Tu vis ici ? répète-t-il en plissant les yeux.
— Oui, je vis ici, tu as bien compris, et donc je pense que c’est plutôt à toi de t’en aller, dis-je en reprenant ma cuisine, histoire de me donner un peu de contenance.
Il ne répond pas tout de suite et me fixe avec une expression absolument indéchiffrable. Dr Glamour inspire profondément et se passe les mains sur le visage, puis me fixe à nouveau.
— Hope Summers ? dit-il, suspicieux.
Ma main se suspend en l’air. Je commence à avoir du mal à respirer, là, d’un coup.
Et merde.
— Arthur Preston ? Soufflé-je.
...»
Avis
de Lili :
Une
nouvelle comédie romantique de colocation mais pas seulement, l’auteure apporte
une touche de drame. Un titre accrocheur, une belle couverture et un
résumé intrigant, comme dans «enfin libre»...
Arrivée
tout juste en ville, Hope trouve une colocation grâce à son voisin
de table Franck. Le propriétaire est toujours en déplacement, il ne
sera jamais là. Lors d’une soirée organisée par Franck, Hope se
retrouve en pleine panique, elle se planque dans une penderie, et
fait la rencontre d’un inconnu, tout nu.
Arthur
est enfin de retour chez lui. Franck a organisé une de ses fêtes
dans son appartement, il se réfugie donc dans sa chambre. Après une
douche, il fait la découverte d’une magnifique jeune femme dans
son dressing dont elle ignore son identité. Leur complicité est immédiate...
Hope
Summers, 21 ans est serveuse dans un fast-food et assistante dans un
atelier d’arts. Sans diplôme, ni CV elle accumule deux boulots.
Elle n’a jamais connu d’homme, n’a jamais bu d’alcool, elle
n’a jamais fréquenté de gens de son âge, sauf sa sœur Rosie.
Depuis quelques mois, elle a vécu dans des foyers et a connu la faim. Elle est timide,
douce, courageuse,...
Arthur
Preston, 27
ans est mannequin international très connu, PDG
de sa propre agence, propriétaire de sa marque de luxe et fondateur
d'une association pour lutter
contre l’exclusion. C’est
un jeune homme doux, sûr de lui, prévenant avec un passé et des secrets.
La
narration est à la première personne,
le
point de vue varie
entre Hope et Arthur. Les
chapitres sont introduits par des titres accrocheurs, un plus appréciable.
L’intrigue
est menée avec simplicité malgré certains clichés déjà-vus, le tout est une pépite. Une soirée avec une belle inconnue et un bel inconnu, un
échange des plus exceptionnel. Au petit matin, elle fuit, il se
réveille seul. Mais leur rencontre dans la cuisine devient une suite
de sarcasmes, de blessures,… la colocation risque de devenir
difficile surtout avec leurs attirances et leurs secrets...
La
plume est fluide et très facile à lire. Les touches d’humour sont
parsemées dans les répliques, les pensées et les échanges.
Adorable ! Au début, l’écriture avec le changement de
narration est un plus car l’auteure reprend les passages déjà
aperçus avec l’autre point de vue. Génial ! Le
suspense nous est renforcé avec des petits détails nous poussant à
nous poser des questions sur leurs passés respectifs. Les révélations
sont accaparantes et bouleversantes. Ahh vous allez craquer !
Le rythme est dynamique aucun temps mort ou ennui, excellent !
Les
émotions sont intenses et réelles. Hope est très innocente, au
côté d’Arthur elle est très vite à l’aise. Pourtant elle
reste très mâture face à son passé, le pardon est loin d’être
facile. J’apprécie cette force dans un roman. Arthur se
protège depuis son enfance derrière des barrières bien solides.
Hope fait ressortir sa vulnérabilité, sa possessivité, sa jalousie
et un côté égoïste qu’il ne connaissait pas. Les
relations intimes sont sensuelles, et deviennent petit à petit plus
torrides. Magnifique !
Se
réinventer une nouvelle vie. «Tomber 7 fois, se relever 8». Deux
solitaires voulant être libres. Une très belle romance avec humour
et émotions intenses. La plume est fluide, les idées des
merveilles, les révélations parfois bouleversantes, des situations
charmantes,… Un ensemble magique et surtout magnifique. À découvrir avec grand plaisir !
Je
remercie les Éditions
Addictives pour
cette lecture !
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