Extrait :
Chapitre 5 :
«
… Intérieurement,
j’ai envie de me dire qu’il déconne, sauf que je sais qu’il
n’y a aucun souci technique. Non, par contre je n’ose pas du tout
tourner la tête en direction du bureau de M. Perkins, parce qu’il
va être là,
le souci.
Putain. De. Merde.
La main tremblante,
j’attrape le combiné et le porte à mon oreille, priant tous les
dieux de l’Univers pour un miracle.
— J’étais loin
d’imaginer que, lorsque vous ne faisiez pas semblant de travailler,
vous rêviez de mes mains sur votre corps, mademoiselle Barnett.
La
voix n’est pas glaciale, pas dédaigneuse, mais elle est rauque et
sourde. Comme si le téléphone calfeutrait le son réel.
Prise de panique, j’ai pour seul réflexe de raccrocher.
C’est
la merde. Putain de karma.»
Chapitre 11 :
«
… J’ai
perdu la totale maîtrise de moi-même : j’ai les jambes qui
menacent de s’effondrer, ma poitrine se soulève irrégulièrement
tandis que mon cœur martèle mon thorax.
Reste
de marbre, Aprile.
— Est-ce un fantasme que de vous faire prendre ici ?
Je hoquette de surprise sous l’audace de sa question.
—
Je crains de ne pas vous suivre, monsieur. Êtes-vous réellement en
train de parler sexualité avec l’une de vos employées ?
Il me défie du regard et j’ai du mal à soutenir le mien, parce
que c’est exactement ce qu’il est en train de faire.
—
Il me semblait pourtant que vous ne me considériez plus vraiment
comme votre patron, lorsque vous rêviez de mes supposées prouesses
avec votre collègue. Lors de vos innombrables pauses-café.
La voilà, notre confrontation officielle sur ce poisson d’avril
que j’aurais aimé ne jamais faire...»
Avis de Lili :
La découverte d’une nouvelle plume, un résumé attrayant et une belle couverture.
Après huit mois sous la supervision de «l’Imperator», Aprile ressent toujours une bouffée de chaleur en sa présence. En pourtant son boss, Archibald Perkins Junior est un arrogant et froid.
Après une blague au premier avril avec sa collègue et meilleure amie, Aprile se retrouve confronté au retour de karma.
Aprile Barnett, 28 ans est responsable marketing de l’entreprise Patience. Elle est très proche de sa sœur June et de son amie Isabelle. C’est une femme drôle, provocante et avec une sacrée répartie.
Archibald Perkins junior est directeur commercial et marketing dans l’entreprise familiale. C’est un bourreau du travail, perfectionniste. Il se présente aux yeux de tous comme un homme imbu de lui-même et arrogant, voire méprisant et fier.
La narration est à la première personne, le point de vue est celui d’Aprile.
L’intrigue est menée avec simplicité. Il l’attire, elle le déteste. Le roman et l’histoire reste dans l’ensemble assez calme, tout n’est que succession de quiproquos.
La plume est fluide et facile à lire. Les quiproquos entraînent les rebondissements, les réparties des personnages surtout venant d’Aprile apportent une touche de fraîcheur et d’humour. Le rythme est prenant et captivant, et pourtant à la dernière page je me suis dis «c’est tout».
Les émotions sont appréciables. Tous deux sont exécrables lors de leur confrontation à cause de leurs forts caractères. Leu humeur est vite changeante, c’est un vrai looping de sensations. Aprile peut être provocante et aguicheuse, comme froide et en colère. Et de même avec Archibald. Les relations intimes sont sensuelles et très bien décrites.
Un chemin long et plein d’embûches. Une romance appréciable avec un côté provocateur et d’humour. La plume est agréable, cela reste une bonne lecture, c’est appréciable. Un bon moment, à découvrir !
Je remercie les Éditions Addictives et Carole pour cette lecture !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire