Brothers tome 2 Boss de KA Linde
Résumé
:
Heidi
a une règle de conduite : ne jamais mélanger travail et
plaisir. Pourtant, avec Landon Wright, son nouveau patron, elle est
vraiment prête à faire une exception. Revoir cet homme qu’elle a
connu à l’université des années plus tôt a immédiatement
ravivé le désir qu’elle éprouvait pour lui.
Mais les choses ont bien changé depuis l’époque. Si Landon est toujours beau comme un dieu et sexy comme un diable, il est également... marié. Son couple va mal et sa priorité est d’essayer de régler ses problèmes conjugaux. Impossible pour lui de céder à la tentation avec Heidi.
Vraiment ? En côtoyant la jeune femme tous les jours au bureau, l’attirance devient insupportable, irrésistible. Et malgré les bonnes résolutions, les deux collègues comprennent vite qu’il sera difficile de ne pas franchir la limite…
Mais les choses ont bien changé depuis l’époque. Si Landon est toujours beau comme un dieu et sexy comme un diable, il est également... marié. Son couple va mal et sa priorité est d’essayer de régler ses problèmes conjugaux. Impossible pour lui de céder à la tentation avec Heidi.
Vraiment ? En côtoyant la jeune femme tous les jours au bureau, l’attirance devient insupportable, irrésistible. Et malgré les bonnes résolutions, les deux collègues comprennent vite qu’il sera difficile de ne pas franchir la limite…
Format : Format
Epub
(577
KB - 306
pages)
Éditeur : City
Edition (20 juin 2018)
Collection
: Eden
Extrait
:
Chapitre
1 :
Landon
« Après le mariage, on avait gardé contact. Sans être très proches
cependant. Enfin, c’est ce que je croyais, à ce moment-là. Par la
suite, nos discussions sont devenues de plus en plus intimes… et
puis il y a eu cette Saint-Sylvestre. On a frôlé le baiser, un
baiser dont j’avais super envie, d’ailleurs. Mais je ne voulais
pas faire ça à Miranda. Alors, après cet épisode, j’ai coupé
les ponts avec Heidi.
Il est temps de remédier à cette erreur.
Je longe le bar à grands pas et avance vers les tables de billard. La boule qu’Heidi vient de tirer fait un arc de cercle et finit dans la poche. Elle lève ses yeux bleus et nos regards se croisent. Lentement, un sourire se dessine sur son visage. Elle n’a pas oublié que c’est moi qui ai brusquement mis un terme à nos échanges.
— Salut, Heidi.
Elle jette un œil derrière moi pour voir si je suis accompagné.
— Salut, Landon. Où est ta femme ?
— Elle n’est pas là.
— Ah. Dommage qu’elle n’ait pas pu venir, déclare-t-elle sans même faire mine d’être déçue.
— Dommage pour qui ?
Ma question doit lui paraître étrange. Elle lâche un petit gloussement et hoche la tête.
— Tu es bourré ou quoi ?
— Légèrement alcoolisé, en effet.
…
Il est temps de remédier à cette erreur.
Je longe le bar à grands pas et avance vers les tables de billard. La boule qu’Heidi vient de tirer fait un arc de cercle et finit dans la poche. Elle lève ses yeux bleus et nos regards se croisent. Lentement, un sourire se dessine sur son visage. Elle n’a pas oublié que c’est moi qui ai brusquement mis un terme à nos échanges.
— Salut, Heidi.
Elle jette un œil derrière moi pour voir si je suis accompagné.
— Salut, Landon. Où est ta femme ?
— Elle n’est pas là.
— Ah. Dommage qu’elle n’ait pas pu venir, déclare-t-elle sans même faire mine d’être déçue.
— Dommage pour qui ?
Ma question doit lui paraître étrange. Elle lâche un petit gloussement et hoche la tête.
— Tu es bourré ou quoi ?
— Légèrement alcoolisé, en effet.
…
— Bon,
voilà, on est dehors. Qu’est-ce qu’il y a ? La dernière fois
qu’on s’est parlé, tu m’as dit qu’il fallait qu’on arrête
de se contacter. Tu as dit que ce qui se passait entre nous, c’était
injuste envers ta femme.
— Ce qui était vrai.
La vérité, c’est qu’à cet instant, mon corps et mon esprit passablement brumeux se contrefichent de ce que j’ai pu dire il y a des mois de ça. Janvier, c’était il y a des millions d’années. Les raisons qui m’avaient fait réagir comme ça à l’époque ne sont plus valides aujourd’hui.
— Et là, Landon, on est encore injustes envers elle, à être ici tous les deux.
Je m’approche d’elle, sa respiration s’arrête. Mes deux mains englobent son visage, la voilà emprisonnée. Heidi paraît décontenancée, mais elle soutient furieusement mon regard. Moi qui pensais qu’elle m’aurait repoussé, qu’elle m’aurait empêché de…
— Qu'est-ce que tu ressens encore pour moi ?
— Ce qui était vrai.
La vérité, c’est qu’à cet instant, mon corps et mon esprit passablement brumeux se contrefichent de ce que j’ai pu dire il y a des mois de ça. Janvier, c’était il y a des millions d’années. Les raisons qui m’avaient fait réagir comme ça à l’époque ne sont plus valides aujourd’hui.
— Et là, Landon, on est encore injustes envers elle, à être ici tous les deux.
Je m’approche d’elle, sa respiration s’arrête. Mes deux mains englobent son visage, la voilà emprisonnée. Heidi paraît décontenancée, mais elle soutient furieusement mon regard. Moi qui pensais qu’elle m’aurait repoussé, qu’elle m’aurait empêché de…
— Qu'est-ce que tu ressens encore pour moi ?
...»
Chapitre
8 :
Heidi
Un
mois plus tard.
«
…
— Merci
à tous d’être ici ce matin, quasiment sans préavis. Je vais
aller droit au but pour que vous puissiez retourner très rapidement
à vos postes, dit-elle avec un petit sourire malicieux.
Les hommes s’esclaffent, alors que ça n’a rien de drôle. J’adore cette façon que Morgan a de lancer des petits commentaires dégoulinants de sarcasme sans jamais se départir de son rôle de dirigeante.
— Je voulais vous faire part de notre intention de faire quelques changements dans l’organigramme de l’entreprise. Nous allons ajouter un niveau de management dans votre département qui en a grand besoin depuis un moment.
S’ensuivent des chuchotements perplexes tous azimuts.
Besoin d’un meilleur management ? En voilà une étrange façon de présenter les choses. L’équipe Projet et les ingénieurs, à l’instar des autres services moins nombreux, reportent tout à leur superviseur, qui reporte à son tour au responsable d’équipe et du département. Plus haut, les responsables d’équipe font remonter les infos à la direction. Ce fonctionnement n’a jamais eu l’air de poser un quelconque souci…
— Que personne ne s’inquiète, poursuit Morgan, cela ne change strictement rien à ce que vous faites tous les jours. Nous avons embauché une nouvelle personne pour occuper ce poste. C’est clair ?
Visiblement, la réponse est plus proche du « non » que du « oui ».
— On va tous s’adapter progressivement à ce petit changement, mais je suis certaine que tout le monde y trouvera son compte. Je vais donc vous présenter dès maintenant votre nouveau patron, conclut Morgan.
Et c’est avec un sourire jusqu’aux oreilles qu’elle ouvre la porte pour laisser entrer… Landon Wright, en personne !»
Les hommes s’esclaffent, alors que ça n’a rien de drôle. J’adore cette façon que Morgan a de lancer des petits commentaires dégoulinants de sarcasme sans jamais se départir de son rôle de dirigeante.
— Je voulais vous faire part de notre intention de faire quelques changements dans l’organigramme de l’entreprise. Nous allons ajouter un niveau de management dans votre département qui en a grand besoin depuis un moment.
S’ensuivent des chuchotements perplexes tous azimuts.
Besoin d’un meilleur management ? En voilà une étrange façon de présenter les choses. L’équipe Projet et les ingénieurs, à l’instar des autres services moins nombreux, reportent tout à leur superviseur, qui reporte à son tour au responsable d’équipe et du département. Plus haut, les responsables d’équipe font remonter les infos à la direction. Ce fonctionnement n’a jamais eu l’air de poser un quelconque souci…
— Que personne ne s’inquiète, poursuit Morgan, cela ne change strictement rien à ce que vous faites tous les jours. Nous avons embauché une nouvelle personne pour occuper ce poste. C’est clair ?
Visiblement, la réponse est plus proche du « non » que du « oui ».
— On va tous s’adapter progressivement à ce petit changement, mais je suis certaine que tout le monde y trouvera son compte. Je vais donc vous présenter dès maintenant votre nouveau patron, conclut Morgan.
Et c’est avec un sourire jusqu’aux oreilles qu’elle ouvre la porte pour laisser entrer… Landon Wright, en personne !»
Avis
de Lili :
Second
opus de la saga
tournant autour des membres d’une famille millionnaire texanne, les
Wright. Cinq membres de la famille, une belle fratrie, Jensen
trente-deux ans, Austin vingt-neuf ans, Landon vingt-sept ans,
Morgan
vingt-cinq ans, et la dernière Sutton vingt-et-un ans.
Depuis
des années, Landon s’est fait avoir
par les mensonges et les
manigances
de sa
femme Miranda. Lors
de la dernière Saint-Sylvestre, lui et Heidi ont frôlé le baiser,
depuis Landon a coupé les ponts avec elle pour Miranda. Il compte
bien remédier à cela, mais
c’est sans compter sur sa femme, la détermination d’Heidi,... Sa
blessure est handicapante, il doit se reposer et pour s’occuper il
prend un nouveau poste dans l’entreprise familiale, et
se retrouve être le boss
d’Heidi.
Depuis
huit mois, Emery sa
meilleure amie
est avec Jensen, le
frère de Landon. Heidi est très attirée par celui-ci mais il est
marié. Et
elle ne veut surtout
pas être une simple erreur de parcours, et
Landon ne cesse de la décevoir.
Landon
Wright, vingt
huit ans
est
marié à Miranda, et est golfeur
professionnel. Diplômé
d’Harvard en management, il n’est pourtant pas doué pour rester
dans un bureau.
Landon
est
déchiré entre ses sentiments pour Heidi, et son rôle de mari. Il
apparaît légèrement faible face à Miranda, cherche rarement le
conflit, il pardonne facilement et passe à autre chose.
Heidi
Martin
fait
partie de l’équipe des ingénieurs de la Wright
Construction.
Sa
mère
est
morte
lorsqu’elle était très jeune, son père a fui dans les bras de
diverses femmes mariées
et
dans la drogue facile.
Elle ne veut pas devenir comme son père, elle
a des principes et veut s’y tenir.
C’est
une femme forte
et
indépendante.
La
narration est la première personne du point de vue de Landon et d'Heidi. Le changement de narration est marqué par leur prénom à
chaque début de chapitre.
La
plume est fluide, légère et facile à lire. Le rythme reste
convenable, malgré les rebondissements pressentis.
Les
émotions sont plaisantes, néanmoins elles restent très douce, un
léger manque d’intensité. L’alchimie est réaliste, elle dure
plus d’un an avant de succomber. Les scènes érotiques sont
sensuelles et torrides, rien de vulgaire.
Lui
est entre divers émotions dépressifs, il se sent mal mentalement,
physiquement et moralement : Miranda le harcelant, il ne veut
pas être le patron d’Heidi, close exigeant aucun rapprochement
entre collègue, et sa blessure qui l’éloigne de sa carrière, de
son premier amour, le golf. Elle lutte contre ses sentiments, car
elle s’est jurée de ne pas succomber à l’ex de sa meilleure
amie, à son patron, à un homme marié. Ils vont devoir trouver une
solution à ce cercle vicieux qui ne cesse de les éloigner.
Les
personnages secondaires sont quasiment les mêmes, les frères et
sœurs Wright, Patrick, l’amie d’Heidi Julia, et ses collègues
Matt,...
Tous
deux ont un passé en commun les séparant, des principes qu’ils ne
veulent pas bafouer, c’est à eux de voir l’avenir et non leur
passé. Une idée originale, captivante, intéressante et pourtant la
lecture manque de piquant, de rebondissements vifs apportant du
mordant à tout cela. Les personnages sont attachants, ainsi que leur
histoire personnelle. La plume est plaisante et avec des touche d’humour.
Un moment de lecture bien sympathique !
La
suite est sur Austin, personnage énigmatique.
Encore
un grand merci à Marilyne et à
la maison d'édition City,
Collection-Eden pour ce service presse.
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