Extrait
:
Prologue :
Konan
«… Jamais
elle n’aurait dû hausser le ton sur lui... et encore moins le
toucher.
Lorsque je repense à ce qu’il m’a avoué, j’ai la haine. Comment cette pétasse a-t-elle osé, ne serait-ce que poser ses petits doigts boudinés de Blanche-Neige sur sa peau si fragile ? De quel droit s’est-elle permis de lui donner des ordres comme si elle avait une quelconque ascendance sur lui ? Elle n’est rien, juste une intello coincée qui imagine qu’offrir son temps pour aider des gosses en échec scolaire fera joli sur son C.V.
J’ai bien l’intention de lui apprendre ce que c’est qu’être soumis à plus fort que soi. Je vais lui donner des ordres et voir si ça lui plaît de se faire rabaisser comme elle le fait avec lui. Je vais la briser et, lorsqu’elle se retrouvera à nouveau face à lui, elle baissera la tête, le respectera et se souviendra que je serai toujours là, par-dessus son épaule, à la surveiller, car une personne compte pour moi... Lui... Josué...
Cependant, pour l’instant, je vais épier ma proie, la traquer et lorsque le moment sera venu, elle comprendra la haine qu’elle m’inspire et elle me reconnaîtra comme son seul Maître...»
Lorsque je repense à ce qu’il m’a avoué, j’ai la haine. Comment cette pétasse a-t-elle osé, ne serait-ce que poser ses petits doigts boudinés de Blanche-Neige sur sa peau si fragile ? De quel droit s’est-elle permis de lui donner des ordres comme si elle avait une quelconque ascendance sur lui ? Elle n’est rien, juste une intello coincée qui imagine qu’offrir son temps pour aider des gosses en échec scolaire fera joli sur son C.V.
J’ai bien l’intention de lui apprendre ce que c’est qu’être soumis à plus fort que soi. Je vais lui donner des ordres et voir si ça lui plaît de se faire rabaisser comme elle le fait avec lui. Je vais la briser et, lorsqu’elle se retrouvera à nouveau face à lui, elle baissera la tête, le respectera et se souviendra que je serai toujours là, par-dessus son épaule, à la surveiller, car une personne compte pour moi... Lui... Josué...
Cependant, pour l’instant, je vais épier ma proie, la traquer et lorsque le moment sera venu, elle comprendra la haine qu’elle m’inspire et elle me reconnaîtra comme son seul Maître...»
Chapitre
4 :
Konan
«… –
Ça suffit maintenant, grondé-je. On va finir par se retrouver au
poste !
Elle se débat, mais je ne la relâche qu’une
fois certain que le flic est suffisamment loin.
– Non, mais
le connard ! rugit-elle. Il a osé insinuer que tu m’agressais,
alors que c’est moi qui hurlais comme une poissonnière.
–
Ce qui est un peu normal, non ?
– Pourquoi ?
– Je sais que tu portes des lunettes, mais sont-elles adaptées à
ta vision ? me moqué-je, un peu amer.
Je me saisis de sa
main et la place près de la mienne.
– Ne vois-tu donc pas
de différences ? M’exclamé-je.
– Ben
non, tu as cinq doigts, moi aussi, même si les tiens sont beaucoup
plus longs que les miens. Ah si, tu portes une bague à
l’auriculaire, alors que le mien est vierge de tout bijou.
–
Vanille ! explosé-je.
Je lève sa main devant son
visage.
– Chocolat ! grondé-je en lui indiquant la
mienne.
– C’est une association très intéressante,
déclare-t-elle, mais ce ne sont que des parfums...
– Des
couleurs ! Blanc... noir...
– J’ai un ami Hjiun qui
est asiat’, tu crois qu’on peut ajouter du jaune... Non, mais tu
es sérieux ? s’exclame-t-elle alors.
Cette fille va me
tuer...»
Avis
de Lili :
Ce
roman New-Adult est un beau message de tolérance envers le racisme
sous toutes ses formes. Certaines scènes comportent des moments
explicites avec un langage adulte.
Il
y a cinq ans, Konan a traversé le pays, du Sud au Nord pour
protéger
Josué.
Il
est bien décidé à remettre à sa place la jeune femme,
«Blanche-Neige»
qui s’occupe
de Josh
au centre, et
qui aurait eu
des mots et des gestes malintentionnés.
Ariel
s’occupe d’enfants entre deux à onze ans dans le cadre d’un
service civique, elle leur apprend surtout la lecture. Elle fait la
rencontre de Konan, le «Barbare», grand et sexy.
Ariel
Folivre,
24
ans est une
jeune femme avec des formes aimant
beaucoup les livres. Depuis le départ de ses parents pour le Canada,
elle
cohabite
avec son frère Jeremy, 20 ans qui
a tendance à l’humilier sans s’en rendre compte. Elle est très
seule, elle
a aussi un sacré caractère, du répondant malgré son manque de confiance en elle et en son corps.
Konan
Mandozi,
27
ans
est
commis
dans
un petit restaurant,
originaire
d’Afrique, Ivoirien. Il
envoie régulièrement
de
l’argent à sa mère restée
à Marseille avec toute la fratrie. Il est en colère, parfois
hargneux, sinon c’est un jeune homme tendre.
La
narration est à la première personne,
le point de vue varie entre
Ariel
et Konan.
L’intrigue
est menée avec simplicité, cohérence et réalisme. Konan surveille
de près Ariel, après les dires de son frère sur cette Mini Pousse.
De minutes en heures passées avec elle, il la trouve de plus en plus
intrigante et attirante. Ariel apprécie beaucoup Konan, mais sa
difficulté à faire confiance en les hommes et en elle, la retienne. Une histoire grandissante dans un contexte de haine...
La
plume est fluide et c’est très facile à lire, pourtant le sujet
est très complexe, difficile et d’actualité. Les touches d’humour
sont des pépites, le sourire est si facile. Puis c’est le
retournement de situation, et là votre cœur se resserre. Les
rebondissements sont prenants, touchants et même bouleversants. Le
rythme est parfait, tout est développé à la perfection dans très
peu de page, excellent.
Les
émotions sont intenses
et puissantes. Le lecteur vit l’histoire d’Ariel et de Konan à
leur côté.
Ariel
est ballottée entre humiliation et dénigrement, insultes
et préjugés et bousculades, ainsi que Konan. Tous deux vivent la même histoire
mais de façon différente. Colère et tristesse les ballottent, mais
aussi amour et sincérité. Konan est entre plusieurs feux son frère,
Ariel et ses frères, ses amis. Les
relations intimes sont
explicites,
belles et certaines plus torrides avec un langage adulte.
Deux
êtres voulant s’aimer au cœur d’un système devenu haineux,
acceptation des différences, la tolérance,… Une très belle
romance émouvante, touchante et même bouleversante. La plume est
toujours un plaisir à la lecture entre humour, dureté et émotions,
le dosage est excellent. À ne pas manque, une belle histoire à
découvrir !
Encore
un grand merci à Aurélie et à la maison d'Éditions
Sharon Kéna
pour ce service presse.
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